Elle
a dix-neuf ans, n’a pas eu une jeunesse facile ; entre une mère accaparée
par son métier, et l’absence d’un père, élevée par ses grands-parents…..Bref,
elle a mal tourné, et se voit envoyée sur une île pour se reconstruire, échapper
à ceux qui lui veulent du mal….
Maya
se raconte donc, au présent, et au passé. D’emblée, il y a pour moi quelque
chose qui ne colle pas. Je ne sais pas trop quoi ; mais la barque me
parait trop chargée pour cette adolescente. Le trait est forcé, tout me semble
artificiel.
Sans
style, sans qualités littéraires particulières, sans efforts remarquables de
construction…pas d’originalité. Je serais tentée de dire qu’il n’y a rien dans
ce roman. Peut-être suis-je un peu dure ? Non, simplement un peu exigeante ;
voilà-tout.
Le
Chili ? Oui, j’aurais pu être happée par ce point. J’ai même eu du mal à
voyager…
La
seule qualité que je reconnais à ce livre, c’est qu’il se lit vite, et
facilement. Un bon livre de plage, me direz-vous… seulement, à la plage, je n’y
étais pas. Mais aussitôt lu, aussitôt oublié.
Plus
sérieusement, n’ayant jamais lu Isabel Allende, et ayant eu des échos positifs
de ses romans, je m’étais dit que .Il semblerait que je n’ai pas choisi le bon ouvrage.
Une
déception donc, qui va sans doute en fâcher beaucoup qui ont « super
adoré ». Sans doute l’auteur a écrit de bons romans, mais ai-je encore
envie de lui donner une chance ?
Merci
à livraddict et aux éditions Grasset pour la lecture de ce livre.
Le cahier de Maya, Isabel Allende
Grasset, Mai 2013
464 pages
4ème de
couverture :
«
Je m'appelle Mayal Vidal : de sexe
féminin, célibataire, j'ai dix-neuf ans, pas d'amoureux faute d'occasions et
non par excès d'exigence, un passeport américain ; née à Berkeley, en
Californie, je suis momentanément réfugiée dans une île au sud du monde. On m'a
donné le prénom de Maya parce que ma Nini a une prédilection pour l'Inde et que
mes parents n'ont pas trouvé autre chose, bien qu'ils aient eu neuf mois pour y
réfléchir. En hindi, maya signifie "sortilège, illusion, rêve". Rien
à voir avec mon cartactère. Attila m'irait mieux, parce que là où je pose le
pied, l'herbe ne pousse plus. »
A propos de l’auteur :
Isabel
Allende est née au Pérou en 1942 et a vécu au Chili jusqu'en 1975, puis au
Venezuela, et depuis 1988 en Californie. Après La maison aux esprits, publié en
1982 qui s'est vendu à douze millions d'exemplaires, les bestsellers
s'enchaînent : Eva Luna, Paula, Fille de la Fortune, Portrait Sépia, Inès de
mon âme, L'île sous la mer et une saga autobiographique, La Somme des jours.
Je vais donc l'aborder avec appréhension...
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