Laissons-nous
aller avec Marthe, cheminons avec elle durant ces huit années parsemées d’amour,
de drames, de coups, d’espoir.
C’est
la langue qui conditionne ce court roman ; les mots son ciselés, les
phrases sont souvent incomplètes, lapidaires. Ce style épuré peut surprendre,
mais fait toute la force de cette histoire qui se vit davantage qu’elle ne se
raconte.
Les
douleurs, la force le courage de Marthe
ne laissent pas indifférent. Tout cela laisse un peu groggy. Ce premier roman à
l’écriture à la fois poétique et percutante est riche , et ne se laissera pas
oublier de sitôt.
Sauf les fleurs, Nicolas Clément
Buchet /Chastel, Août
2013
80 pages
4ème de
couverture :
Marthe
vit à la ferme avec ses parents et son frère Léonce. Le père est mutique et
violent, mais l’amour de la mère, l’enfance de Léonce et la chaleur des bêtes
font tout le bonheur de vivre.
À
seize ans, elle rencontre Florent et découvre que les corps peuvent aussi être
doux. Deux ans plus tard, le drame survient. Les fleurs sont piétinées, mais la
catastrophe laisse intacts l’amour du petit frère et celui des mots.
Une
histoire bouleversante et charnelle, une langue d’une puissance étincelante :
la voix de Marthe, musicale et nue, accompagnera le lecteur pour longtemps.
A propos de l’auteur :
Nicolas
Clément est né en 1970 à Bourgoin-Jallieu. Agrégé de philosophie, il enseigne
en lycée et en classes préparatoires.
La ronde des "auteurs français" chez Tête de litote .
Je n'ai lu que du bien de ce roman. De quoi se laisser tenter !
RépondreSupprimerTout ceux qui en parle en disent beaucoup de bien. C'est tentant.
RépondreSupprimerAllez, un de plus sur la LAL !!!
RépondreSupprimerJe pense le lire bientôt !
RépondreSupprimerIl me fait envie
RépondreSupprimerJe n'ai que de bons échos de ce roman. Je sais ce qu'il me reste à faire
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