dimanche 6 octobre 2013

Sauf les fleurs


Laissons-nous aller avec Marthe, cheminons avec elle durant ces huit années parsemées d’amour, de drames, de coups, d’espoir.
C’est la langue qui conditionne ce court roman ; les mots son ciselés, les phrases sont souvent incomplètes, lapidaires. Ce style épuré peut surprendre, mais fait toute la force de cette histoire qui se vit davantage qu’elle ne se raconte.
Les douleurs, la force le courage  de Marthe ne laissent pas indifférent. Tout cela laisse un peu groggy. Ce premier roman à l’écriture à la fois poétique et percutante est riche , et ne se laissera pas oublier de sitôt.


Sauf les fleurs, Nicolas Clément
Buchet /Chastel, Août 2013
80 pages


4ème de couverture :

Marthe vit à la ferme avec ses parents et son frère Léonce. Le père est mutique et violent, mais l’amour de la mère, l’enfance de Léonce et la chaleur des bêtes font tout le bonheur de vivre.
À seize ans, elle rencontre Florent et découvre que les corps peuvent aussi être doux. Deux ans plus tard, le drame survient. Les fleurs sont piétinées, mais la catastrophe laisse intacts l’amour du petit frère et celui des mots.
Une histoire bouleversante et charnelle, une langue d’une puissance étincelante : la voix de Marthe, musicale et nue, accompagnera le lecteur pour longtemps.
A propos de l’auteur :

Nicolas Clément est né en 1970 à Bourgoin-Jallieu. Agrégé de philosophie, il enseigne en lycée et en classes préparatoires.

La ronde des "auteurs français" chez Tête de litote .

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