samedi 16 novembre 2013

Courir sur la faille


Le Rwanda, et le terrible conflit interne qui le secoua il y a une vingtaine d’année. Un génocide de plus sur la planète qui met en joute deux ethnies d’un même pays.

C’est dans ce cadre que Naomi Benaron bâtit  une fiction mettant en scène un jeune garçon Tutsi malmené par les aléas familiaux, et qui doué pour la course à pied se met e tête de représenter son pays aux prochains jeux olympiques.

Je reconnais volontiers à l’auteur un gros travail de recherche pour coller au plus près à la vérité.

Je reconnais volontiers la qualité littéraire de l’ouvrage.

Mais, je reconnais aussi avoir connu une grande lassitude en cours de lecture. L’ouvrage aurait mérité d’être copieusement écrémé, j’y ai trouvé beaucoup de longueurs. J’aurais préféré  d’un texte infiniment plus condensé, mais émotionnellement plus fort. Ses longueurs ne m’ont pas permis de m’y investir et surtout de se rendre incontournable au point de ne voir que par lui.

Enfin je reconnais encore plus volontiers ne pas être dans les meilleures dispositions d’esprit et de sérénité pour lui accorder le temps et l’attention qu’il mérite.

Un grand merci à Jostein (qui a beaucoup aimé) pour le prêt de ce livre que je ne parviens pas à défendre à sa juste valeur,malheureusement.


Courir sur la faille, Naomi Benaron
Edition 10/18, Août 2o14
475 pages



4ème de couverture :

Depuis le jour ou il comprend que la course à pieds est sa passion, le jeune Tutsi Jean Patrick Nkuba n'a qu'un rêve : devenir le premier champion olympique du Rwanda. Mais les gens comme lui ne sont pas censés gagner... Avril 1994 : le pays s'embrase et Jean Patrick se trouve sans protection... Si ce n'est celle de son énigmatique coach, qui plus que quiconque croit en la réussite de ce jeune athlète. La seule solution : lui procurer une fausse carte d'identité ethnique pour échapper aux génocidaires et tenter d'accomplir sa destinée. Mais peut-on renier ses origines ? Et que sont devenus les siens ? Le temps passe. Les retrouver sera la course de sa vie.

A propos de l’auteur :

Diplômée du MIT, de l'Antioch University (Los Angeles) et du Scripps Institute of Oceanography, sa première carrière a été scientifique : elle a travaillé comme sismologue et géophysicienne pour diverses sociétés. Elle enseigne aujourd'hui au UCLA Extension Writers' Programm et anime, par Internet, des ateliers d'écriture suivis par des femmes afghanes pendant lesquels elles peuvent s'exprimer et écrire librement (the Afghan Women's Writing Project). Avocate pour les réfugiés africains dans sa communauté, elle a également beaucoup travaillé avec des survivants du génocide rwandais. Auteure de fiction et de poésie, elle a remporté, en 2006, le Sharat Chandra Prize for Fiction pour son recueil de nouvelles Love letters from a Fat Man. Elle est enfin marathonienne et triathlète (en compétitions Ironman), et travaille en tant que kinésithérapeute.» Courir sur la faille est son premier roman.



1 commentaire:

  1. Il y a des moments où il est difficile de consacrer tout son esprit à sa lecture. Je reconnais que sur le même sujet, ce roman est un peu plus romancé que celui de MukaSonga, Notre Dame du Nil. Mais il traite bien son sujet et avec beaucoup d'émotion.
    Fais comme moi en ce moment, lis un roman drôle pour te détendre.

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