Le
Rwanda, et le terrible conflit interne qui le secoua il y a une vingtaine
d’année. Un génocide de plus sur la planète qui met en joute deux ethnies d’un
même pays.
C’est
dans ce cadre que Naomi Benaron bâtit
une fiction mettant en scène un jeune garçon Tutsi malmené par les aléas
familiaux, et qui doué pour la course à pied se met e tête de représenter son
pays aux prochains jeux olympiques.
Je
reconnais volontiers à l’auteur un gros travail de recherche pour coller au
plus près à la vérité.
Je
reconnais volontiers la qualité littéraire de l’ouvrage.
Mais,
je reconnais aussi avoir connu une grande lassitude en cours de lecture.
L’ouvrage aurait mérité d’être copieusement écrémé, j’y ai trouvé beaucoup de
longueurs. J’aurais préféré d’un texte
infiniment plus condensé, mais émotionnellement plus fort. Ses longueurs ne
m’ont pas permis de m’y investir et surtout de se rendre incontournable au
point de ne voir que par lui.
Enfin
je reconnais encore plus volontiers ne pas être dans les meilleures
dispositions d’esprit et de sérénité pour lui accorder le temps et l’attention
qu’il mérite.
Un
grand merci à Jostein (qui a beaucoup aimé) pour le prêt de ce livre que je ne parviens pas à
défendre à sa juste valeur,malheureusement.
Courir sur la faille, Naomi Benaron
Edition 10/18, Août 2o14
475 pages
4ème de
couverture :
Depuis
le jour ou il comprend que la course à pieds est sa passion, le jeune Tutsi
Jean Patrick Nkuba n'a qu'un rêve : devenir le premier champion olympique du
Rwanda. Mais les gens comme lui ne sont pas censés gagner... Avril 1994 : le
pays s'embrase et Jean Patrick se trouve sans protection... Si ce n'est celle
de son énigmatique coach, qui plus que quiconque croit en la réussite de ce
jeune athlète. La seule solution : lui procurer une fausse carte d'identité
ethnique pour échapper aux génocidaires et tenter d'accomplir sa destinée. Mais
peut-on renier ses origines ? Et que sont devenus les siens ? Le temps passe.
Les retrouver sera la course de sa vie.
A propos de l’auteur :
Diplômée
du MIT, de l'Antioch University (Los Angeles) et du Scripps Institute of
Oceanography, sa première carrière a été scientifique : elle a travaillé comme
sismologue et géophysicienne pour diverses sociétés. Elle enseigne aujourd'hui
au UCLA Extension Writers' Programm et anime, par Internet, des ateliers
d'écriture suivis par des femmes afghanes pendant lesquels elles peuvent
s'exprimer et écrire librement (the Afghan Women's Writing Project). Avocate
pour les réfugiés africains dans sa communauté, elle a également beaucoup
travaillé avec des survivants du génocide rwandais. Auteure de fiction et de poésie,
elle a remporté, en 2006, le Sharat Chandra Prize for Fiction pour son recueil
de nouvelles Love letters from a Fat Man. Elle est enfin marathonienne et
triathlète (en compétitions Ironman), et travaille en tant que
kinésithérapeute.» Courir sur la faille est son premier roman.
Il y a des moments où il est difficile de consacrer tout son esprit à sa lecture. Je reconnais que sur le même sujet, ce roman est un peu plus romancé que celui de MukaSonga, Notre Dame du Nil. Mais il traite bien son sujet et avec beaucoup d'émotion.
RépondreSupprimerFais comme moi en ce moment, lis un roman drôle pour te détendre.