La
famille, ses histoires et ses secrets constituent un vivier inépuisable pour la
littérature, et les écrivains. On peut tout imaginer, les situer à n’importe
quelle époque, et à divers endroits. Ces romans battis autour d’une famille et
de ses vicissitudes m’attirent
incontestablement. J’en ai lu d’excellents, je sais que tous ne peuvent pas l’être ;
mais…c’est ainsi je suis tentée à chaque fois, avec plus ou moins de réussite.
Maggie
O’Farrell dont je n’avais jamais rien lu auparavant, choisit l’Angleterre et l’Irlande
de 1976. C’est la canicule, certes, mais nous sommes dans une Irlande ultra conservatrice,
dans une Angleterre qui l’est un peu moins, mais où les mentalités surprendront
les plus jeunes…
A
l’occasion de la disparition mystérieuse du pater familias, les enfants sentimentalement et géographiquement éparpillées
se retrouvent dans la maison familiale autour de leur mère désemparée par l’évènement.
Et
c’est toute une famille qui passe en revue son histoire, ses non-dits, ses
secrets, ses tabous, ses disputes, et qui, en même temps part à la recherche de
ce père qui semble avoir bien des choses à cacher.
L’auteur
s’attache à décrire les relatons humaines, et surtout les interactions
familiales. Son style ne m’a cependant
pas séduite. J’ai trouvé l’ensemble assez brouillon, et l’écriture assez ordinaire.
De
longs chapitres étouffent souvent le lecteur ; sans doute pour souligner
davantage les conditions météos du moment, et l’enfermement moral des
protagonistes.
L’intrigue
n’est pas toujours simple à suivre ; Les faits sont au demeurant assez
ordinaires sans relief, ni saveur, ni dramaturgie .Mais c’est davantage la fin
qui m’a déçue ; une fin qui n’est pas une ; ou du moins 350 pages
pour en arriver là…peut-être qu’il n’était pas nécessaire de se tourner autour
durant autant de temps !!!
Je
remercie les éditions Belfond, et Babélio pour son opération
masse critique.
En cas de forte chaleur,
Maggie O’Farrell
Belfond, Janvier 2014
350 pages
4ème de
couverture :
Après
Cette main qui a pris la mienne, récompensé du Costa Award, Maggie O'Farrell
signe un roman éblouissant, chargé de délicatesse et de grâce. Des rues de
Londres aux studios arty du New York des seventies, en passant par un village
irlandais, le portrait inoubliable d'une famille suffoquant sous les mensonges
et les non-dits.
Comme
chaque matin depuis trente ans, Robert Riordan part acheter son journal. Mais
en ce jour caniculaire de juillet 1976, Robert part et ne revient pas.
Dans
leur maison londonienne, Gretta, sa femme, s'interroge : quelle mouche a bien
pu le piquer ? Dit-elle prévenir les enfants ?
À
peine réunis, ces derniers tentent de prendre la situation en main : les
placards sont retournés, les tiroirs vidés, chaque pièce fouillée en quête
d'indices.
Mais,
alors que le mystère autour de leur père s'épaissit, les vieilles rancœurs
ressurgissent. L'aîné en a assez : pourquoi est-ce toujours à lui de prendre en
charge sa famille ? Quant aux deux sœurs, jadis si proches, quel événement a
brisé leur lien, si terrible que la cadette a décidé de mettre un océan entre
elles ? Et Gretta, a-t-elle vraiment tout dit ?
A propos de l’auteur :
Née
en 1972 en Irlande du Nord, Maggie O'Farrell a grandi au pays de Galles et en
Écosse. Après des études littéraires à Cambridge, elle s'est lancée dans le
journalisme. Suite au succès de son premier roman, Quand tu es parti (Belfond,
2000 ; 10/18, 2003), elle a abandonné sa carrière de rédactrice en chef des
pages littéraires de l'Independent on Sunday pour se consacrer à l'écriture.
Suivront La Maîtresse de mon amant (Belfond, 2003 ; 10/18, 2005), La Distance
entre nous– lauréate du prix Somerset Maugham 2005 – (Belfond, 2005 ; 10/18,
2008), et L'Étrange Disparition d'Esme Lennox (Belfond, 2008).
Je dois le recevoir (enfin j'espère)!
RépondreSupprimerJe ne regrette donc pas de ne pas avoir été retenue pour ce masse critique
RépondreSupprimerComme tu l'as lu, j'ai passé un bon moment avec ce livre, bien que ce ne soit pas un coup de coeur.
RépondreSupprimerDes sentiments différents sur ce livre.
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