mercredi 26 février 2014

Barbe-bleue (Jacques Offenbach)

Opéra bouffe en trois actes
Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Créé au Théâtre des Variétés le 5 février 1866
Production Opéra Zuid, Maastricht, The Netherlands
Coréalisation Opéra national de Lorraine, Angers-Nantes Opéra et Opéra de Rennes

Distribution :

Direction musicale : Jonathan Schiffman
Mise en scène : Waut Koeken
Décors, costumes : Yannik Larivée
Lumières : Glen D’haenens
Chorégraphie : Ela Baumann, Joshua Monten

Chœur de l’Opéra national de Lorraine
Orchestre symphonique et lyrique de Nancy

Citation :
Lorsque le conte cruel se transforme en farce burlesque, on voit réapparaître les femmes empoisonnées, les amants sacrifiés et, une fois de plus, dans un brillant feu d’artifice de chant et de danse, c’est le pouvoir qu’on égratigne, les valeurs bourgeoises qu’on assassine.






Barbe –bleue veut faire de Boulotte sa sixième épouse, tandis que les cinq précédentes sont anesthésiées dans une machine à laver par l’alchimiste Popolami. Un narrateur au fait de l’actualité avec une mise à jour quasi en directe de son propos.

Les librettistes n’ont certes pas écrit l’œuvre du siècle. Offenbach a mis cela en musique pour le divertissement, en s’inspirant très librement du conte de Charles Perrault.
Il fallait une mise en scène tout en drôlerie, et en dérision, d’astucieuses trouvailles scéniques (télévision, machine à laver, tableau vivant) pour pimenter une histoire au départ un peu  cul-cul la praline.

On rit souvent, on ne s’ennuie pas une seconde au cours de cette représentation. La distribution est de qualité, l’orchestre assez dynamique dans une musique d’abord facile.




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