Opéra
bouffe en trois actes
Livret
de Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Créé
au Théâtre des Variétés le 5 février 1866
Production
Opéra Zuid, Maastricht, The Netherlands
Coréalisation
Opéra national de Lorraine, Angers-Nantes Opéra et Opéra de Rennes
Distribution :
Direction
musicale : Jonathan Schiffman
Mise
en scène : Waut Koeken
Décors,
costumes : Yannik Larivée
Lumières
: Glen D’haenens
Chorégraphie
: Ela Baumann, Joshua Monten
Chœur
de l’Opéra national de Lorraine
Orchestre
symphonique et lyrique de Nancy
Citation :
Lorsque
le conte cruel se transforme en farce burlesque, on voit réapparaître les
femmes empoisonnées, les amants sacrifiés et, une fois de plus, dans un
brillant feu d’artifice de chant et de danse, c’est le pouvoir qu’on égratigne,
les valeurs bourgeoises qu’on assassine.
Barbe
–bleue veut faire de Boulotte sa sixième épouse, tandis que les cinq
précédentes sont anesthésiées dans une machine à laver par l’alchimiste
Popolami. Un narrateur au fait de l’actualité avec une mise à jour quasi en
directe de son propos.
Les
librettistes n’ont certes pas écrit l’œuvre du siècle. Offenbach a mis cela en
musique pour le divertissement, en s’inspirant très librement du conte de
Charles Perrault.
Il
fallait une mise en scène tout en drôlerie, et en dérision, d’astucieuses
trouvailles scéniques (télévision, machine à laver, tableau vivant) pour
pimenter une histoire au départ un peu cul-cul la praline.
On
rit souvent, on ne s’ennuie pas une seconde au cours de cette représentation. La
distribution est de qualité, l’orchestre assez dynamique dans une musique d’abord
facile.
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