Cinq fois durant la saison de concert, nous est proposé un concept de concert un peu particulier: le concert apéritif.
Il a lieu le samedi à 11h, à l'Opéra de Lorraine, il est à placement libre ( donc , prévoir d'arriver tôt si l'on veut être bien placé). Il dure environ 1heure, et est suivi, d'une apéritif convivial au sein du grand foyer de l'Opéra, avec vue plongeante sur cette si belle Place Stanislas.
On peut y rencontrer les artistes qui se sont produits, discuter avec eux sans chichi.
Le concept est simple, les musiciens de l'orchestre, qui d'ordinaire jouent anonymement au milieu de leurs camarades, s'associent en duos, trio, quintette, ou autres combinaison( parfois avec des chanteurs du choeur), pour jouer, non pas de la musique symphonique, ou concertante, mais de la musique de chambre, ou des transcriptions d’œuvres diverses.
C'est une façon de découvrir, individuellement des musiciens (du rang, ou super soliste, ou chef d'attaque; et oui, dans un orchestre, c'est comme en cuisine, ou à l'armée, c'est très hiérarchisé).
On y découvre à la fois des oeuvres et compositeurs connus, et de petites pépites dont on imagine même pas l'existence.
Le tout pour la modique somme de 6 euros. ... ( moins cher qu'un paquet de cigarette, et nettement meilleur pour la santé ).
Qui a dit que la culture coutait cher, et était inaccessible ? D'ailleurs d'année en année, le succès va grandissant, et la salle de l'Opéra est quasiment pleine à chaque fois. L'ambiance y est détendue.
Et quel plaisir de commencer son week-end en musique, et de le prolonger, ensuite, par une petite virée en librairie.......
Ce samedi donc:
De Johan Halvorsen (1864-1935), compositeur norvégien, une passacaille en sol mineur, d'après Haendel jouée en duo pour violoncelle et violon.
Le compositeur s'est inspiré de son illustre prédécesseur, mais s'en est vite détaché pour offrir une composition plus longue, et très poétique.
De Michel Cardinaux (né en 1962), pianiste, compositeur et chef d'orchestre suisse ( également écrivain, et apiculteur, et pédagogue à l'adresse des enfants, nous écouterons une suite populaire russe pour cordes.
Une oeuvre de toute beauté pour 8 musiciens qui reprend le folklore russe, alternant les mouvements rapides et lents, les airs enjoués, et mélancoliques; une œuvre pleine de couleurs , très imagée. Dépaysement garanti.
De Joseph Haydn (1732-1809), le quatuor à corde en sol mineur op 74 n°3 "Le cavalier".
Haydn a poussé à la perfection la forme du quatuor. Il en a composé près de 70. Celui-ci est le dernier d'une série de 6 ( 3 de l'op 71, et 3 de l'op 74) composés à la demande du comte Apponyi, mélomane hongrois et parrain de son entrée en maçonnerie.
Une oeuvre de toute beauté, surtout le second mouvement. J'aime particulièrement la musique de chambre, parce que je parviens, à écouter d'une oreille l'ensemble, et de l'autre, chaque instrument séparément pour en suivre la répartition des rôles. C'est une musque intimiste qui change du côté grandiose de la musique symphonique.
Et en guise de petit clin d’œil, et de mise en appétit pour le prochain spectacle lyrique, au fond, de cette porte, les décors de la prochaine production dont je vous parlerai prochainement Barbe bleue, de Jacques Offenbach
A vous nancéiens qui n'osez pas franchir les portes de cette illustre Maison: venez, on y reçoit tout le monde: fins connaisseurs, et profanes; le jeune public qui bénéficie d'un partenariat avec l’Éducation nationale pour que chaque collégien puisse aller au moins une fois écouter un opéra au cours de sa scolarité. Les tarifs sont étudiés pour permettre aux étudiants de venir, et de s'abonner.
A vous , touristes de passage, venez aussi, vous y serez accueilli avec chaleur et enthousiasme .
Il a lieu le samedi à 11h, à l'Opéra de Lorraine, il est à placement libre ( donc , prévoir d'arriver tôt si l'on veut être bien placé). Il dure environ 1heure, et est suivi, d'une apéritif convivial au sein du grand foyer de l'Opéra, avec vue plongeante sur cette si belle Place Stanislas.
On peut y rencontrer les artistes qui se sont produits, discuter avec eux sans chichi.
Le concept est simple, les musiciens de l'orchestre, qui d'ordinaire jouent anonymement au milieu de leurs camarades, s'associent en duos, trio, quintette, ou autres combinaison( parfois avec des chanteurs du choeur), pour jouer, non pas de la musique symphonique, ou concertante, mais de la musique de chambre, ou des transcriptions d’œuvres diverses.
C'est une façon de découvrir, individuellement des musiciens (du rang, ou super soliste, ou chef d'attaque; et oui, dans un orchestre, c'est comme en cuisine, ou à l'armée, c'est très hiérarchisé).
On y découvre à la fois des oeuvres et compositeurs connus, et de petites pépites dont on imagine même pas l'existence.
Le tout pour la modique somme de 6 euros. ... ( moins cher qu'un paquet de cigarette, et nettement meilleur pour la santé ).
Qui a dit que la culture coutait cher, et était inaccessible ? D'ailleurs d'année en année, le succès va grandissant, et la salle de l'Opéra est quasiment pleine à chaque fois. L'ambiance y est détendue.
Et quel plaisir de commencer son week-end en musique, et de le prolonger, ensuite, par une petite virée en librairie.......
Ce samedi donc:
De Johan Halvorsen (1864-1935), compositeur norvégien, une passacaille en sol mineur, d'après Haendel jouée en duo pour violoncelle et violon.
Le compositeur s'est inspiré de son illustre prédécesseur, mais s'en est vite détaché pour offrir une composition plus longue, et très poétique.
De Michel Cardinaux (né en 1962), pianiste, compositeur et chef d'orchestre suisse ( également écrivain, et apiculteur, et pédagogue à l'adresse des enfants, nous écouterons une suite populaire russe pour cordes.
Une oeuvre de toute beauté pour 8 musiciens qui reprend le folklore russe, alternant les mouvements rapides et lents, les airs enjoués, et mélancoliques; une œuvre pleine de couleurs , très imagée. Dépaysement garanti.
De Joseph Haydn (1732-1809), le quatuor à corde en sol mineur op 74 n°3 "Le cavalier".
Haydn a poussé à la perfection la forme du quatuor. Il en a composé près de 70. Celui-ci est le dernier d'une série de 6 ( 3 de l'op 71, et 3 de l'op 74) composés à la demande du comte Apponyi, mélomane hongrois et parrain de son entrée en maçonnerie.
Une oeuvre de toute beauté, surtout le second mouvement. J'aime particulièrement la musique de chambre, parce que je parviens, à écouter d'une oreille l'ensemble, et de l'autre, chaque instrument séparément pour en suivre la répartition des rôles. C'est une musque intimiste qui change du côté grandiose de la musique symphonique.
Et en guise de petit clin d’œil, et de mise en appétit pour le prochain spectacle lyrique, au fond, de cette porte, les décors de la prochaine production dont je vous parlerai prochainement Barbe bleue, de Jacques Offenbach
A vous nancéiens qui n'osez pas franchir les portes de cette illustre Maison: venez, on y reçoit tout le monde: fins connaisseurs, et profanes; le jeune public qui bénéficie d'un partenariat avec l’Éducation nationale pour que chaque collégien puisse aller au moins une fois écouter un opéra au cours de sa scolarité. Les tarifs sont étudiés pour permettre aux étudiants de venir, et de s'abonner.
A vous , touristes de passage, venez aussi, vous y serez accueilli avec chaleur et enthousiasme .
Belle initiative effectivement : un peu loin, même pour une expédition touristique...
RépondreSupprimerL'environnement semble magnifique.