Petit
livre de hasard, choisi un peu comme ça, parce qu’il était en évidence à la
médiathèque au moment où j’y faisais un tour sans arrière- pensée….
Petit
livre qui révèle toute la complexité de
la littérature japonaise.
C’est
l’histoire d’un narrateur, qui après avoir publié un poème reçoit une lettre
émanant d’une personne s’étant reconnu dans ce poème publié dans une revue, et
lui fait parvenir, séparément 3 lettres…
Ce
sont ces trois lettres qui forment le corps de ce court roman. Ces lettres
relatent le même sujet, vu sous 3 angles différents, par trois personnes
différentes, ayant vécu, et éprouvé l’évènement chacune à sa façon, selon don point
de vu.
On
y retrouve à la fois beaucoup de
délicatesse, et une certaine rudesse dans un style glacé et lapidaire.
Je
ne saurais dire s’il s’agit, comme l’indique l’éditeur, d’un chef d’œuvre. Toujours
est-il que j’ai pris un plaisir certain à le lire ; et que quelque part,
ma curiosité s’en trouve quelque peu aiguisée, et que je retournerai vers l’auteur
prochainement.
Le fusil de chasse, Yasushi Inoué
Stock, Janvier 2000
106 pages
prix Akutagawa ,1949
4ème de
couverture :
L'histoire
d'une liaison, source de passion, de rupture et de mort, racontée à travers
trois lettres inoubliables dans un style glacé et brûlant qui fait de ce court
roman un chef-d'oeuvre universel.
A propos de l’auteur :
Yasushi
Inoué est né en 1907. Diplômé de philosophie de l'université de Tokyo, il est
d'abord journaliste. En 1949, il reçoit le prix Akutagawa, la plus importante
récompense littéraire de son pays, pour Le fusil de chasse, qui sera traduit
dans le monde entier. Il est mort en 1991, laissant derrière lui une oeuvre
d'une richesse exceptionnelle. Les Chemins du désert, Le faussaire, Confucius,
La Chasse dans les collines, Pluie d'orage, Au bord du lac et Le Maître de thé
sont publiés chez Stock. Traductions : Catherine Ancelot (Combat de taureaux et
Le faussaire), Corinne Atlan et Tadahiro Oku (La chasse dans les collines),
Sadamichi Yogoö, Sanford Goldstein et Gisèle Bernier (Le fusil de chasse),
Tadahiro Oku et Jean-François Laffont (Pluie d’orage, Au bord du lac)
Poète,
nouvelliste et romancier, Yasushi Inoué (1907-1991) restera sans doute le plus
grand et le plus populaire écrivain japonais de son temps. Son oeuvre, d'une
richesse exceptionnelle, aborde tour à tour avec le même bonheur toutes les
formes de l'écriture. Depuis la parution, voici près de trente ans, du Fusil de
chasse, elle a connu en France un succès qui ne s'est jamais démenti.
Pour le challenge d'Enna : Objet
Pour le challenge d'Asphodèle : Prix Akutagawa,1949
j'aime bien la critique et comme j'ai lu déjà plusieurs critiques intéressantes sur ce livre je vais le rajouter à ma PAL qui s'allonge !!!!
RépondreSupprimerComme toi ce petit livre m'a plue!
RépondreSupprimerC'est un auteur vénéré au Japon, j'avais lu Confucius il y a trèèès longtemps pendant mes études de chinois (c'est dire si ça remonte^^) ! J'avais noté récemment Le maître de thé et je vais ajouter celui-ci qui m'attire ! :)
RépondreSupprimerMimi, si tu pouvais supprimer le CAPTCHA qui prouve "que nous ne sommes pas des robots", ce serait top, je m'y suis reprise à 3 FOIS, ma vue n'étant pas au mieux de sa forme et malgré les lunettes !!! ;)
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