Cela
commençait bien, comme un polar traditionnel… mais très vite les choses se sont
un peu compliquées.
La
mort rode sans cesse dans cette capitale en altitude. Arturo Fernandez, le légiste
n’en finit pas de dépecer les cadavres pour les faire parler. Heriberto, lui
enquête.
Tout
cela s’entrecroise, les personnages se multiplie ; Quito,la capitale, en
est un à part entière.
Pas
vraiment un polar au sens où je l’entends (et où je l’apprécie), un peu roman
noir ; ce roman est plutôt à mon sens une chronique urbaine macabre à
laquelle, je dois dire, j’ai eu un eu de mal à m’acclimater. Non pas pour le
côté macabre, mais par la forme du roman. Je ne peux pas dire que je n’ai pas
aimé ; juste que je ne me suis jamis vraiment sentie investie, et que je
ne suis pas parvenue à déterminer ce que l’auteur avait voulu me dire à travers
ce roman.
Voilà
un ouvrage atypique dont on ne peut pas nier les qualités (même si j’ai du mal
à les faire ressortir tant ce que j’en attendais n’est pas au rendez-vous), qui
pourra sans aucun doute plaire, mais qui, e ce qui me concerne ne me laissera
pas un souvenir impérissable.
Je
remercie les éditions Ombres noires et Babélio dans le cadre d’une
opération masse critique.
Mourir la belle affaire,
Alfredo Noriéga
Ombres noires, Octobre
2013
250 pages
4ème de
couverture :
Arturo
Fernandez, médecin légiste de Quito, superpose aux éléments d'une enquête les
destins des individus condamnés à passer entre ses mains. Sur fond de ville
déchirée par un relief chaotique, le premier polar équatorien publié en France,
bat au rythme de vies qui s'entrecroisent.
Équateur,
Quito, 2850 mètres d'altitude. Une Subaru est percutée par une Cherokee. Dans
la Subaru, deux morts et une survivante, María del Carmen. A l'arrivée de la
police, la jeune fille, encore sous le choc, promet à l'inspecteur Heriberto
Gonzaga de l'épouser s'il retrouve les coupables. Mais à Quito, les accidents
de la route sont légions et l'affaire est vite classée. Quelques mois plus
tard, rongée par la culpabilité d'avoir survécu, María del Carmen se jette du
haut d'une falaise. En découvrant son corps, Heriberto se souvient de sa
promesse et reprend l'affaire. Il découvre que le dossier a été étouffé...
Tout
en maniant le scalpel, Arturo Fernandez raconte l'histoire de María del Carmen
et Heriberto, mais aussi celle des habitants anonymes d'une cité entourée de
volcans, fragilement bâtie sur des collines sillonnées de ravins. L'enquête et
tous ces récits peu à peu s'entrecroisent et construisent le tableau d une
ville violente, indifférente, passive devant l'injustice sociale, le destin et
l'acharnement de la nature. Un lieu où la mort est quotidienne et sans autres
conséquences qu'intimes pour ceux qu'elle frappe.
A propos de l’auteur :
Alfredo
Noriega est né en 1962. Il vit à Paris depuis 1985, où il donne des cours
d’espagnol et de théâtre dans une école de commerce. En Espagne, il a publié
plusieurs manuels de langue. Il écrit de la poésie et est l’auteur de plusieurs
romans dont « De que nada se sabe »
adapté au cinéma en Équateur. Son roman Mourir, la belle affaire
paraîtra chez Ombres Noires en octobre 2013.
Passage par l’Équateur pour le tour du monde de Helran .
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