lundi 31 mars 2014

Le bataillon créole


La Grande guerre, est en quelque sorte mon fil rouge en matière de lecture  en cette année de centenaire. Je me réjouissais d’aborder au travers de ce livre le point de vue de l’outre-mer…. Me déception est à la hauteur de cette attente ; autrement dire énorme.

Les deux aspects rédhibitoires qui ne m’ont pas permis d’aller au bout de ce livre sont d’une part la langue à laquelle je ne suis pas sensible (il n’y a rien à faire, le créole, et ses expressions me rebutent), et une construction narrative à laquelle je n’ai rien compris.

Je ne me prononce pas sur les qualités du livre , sans aucun doute excellentes, mais je n’ai pas aimé car immédiatement je m’y suis sentie profondément mal à l’aise.
Ouvrage lu dans le cadre du Prix Océans. Ici, et .  

Le bataillon créole, Raphaël Confiant
Mercure de France, Septembre 2013
300 pages

4ème de couverture :

Man Hortense a perdu son fils Théodore, coupeur de canne émérite, à la bataille de la Marne, pendant la guerre de 14-18. Mais elle ne comprend pas ce qui s'est réellement passé sur ce front si loin de la Martinique... Théodore faisait partie du «bataillon créole» dans lequel des milliers de jeunes soldats s'enrôlèrent pour aller combattre dans la Somme, la Marne, à Verdun et sur le front d'Orient, dans la presqu'île de Galipoli et aux Dardanelles.
C'est du point de vue martiniquais, celui des parents des soldats, que Raphaël Confiant a choisi de nous faire vivre cette guerre. Il y a donc Man Hortense ; mais aussi Lucianise, qui tente d'imaginer son frère jumeau Lucien à Verdun ; Euphrasie, la couturière, qui attend les lettres de son mari, Rémilien, prisonnier dans un camp allemand. Et à leurs côtés, ceux qui sont revenus du front : rescapés, mutilés et gueules cassées créoles...
Éloge de la mémoire brisée et sans cesse recousue, Le bataillon créole donne la parole à ces hommes et ces femmes qui, à mille lieues des véritables enjeux de la Grande Guerre, y ont vu un moyen d'affirmer leur attachement indéfectible à ce qu'ils nommaient la «mère-patrie».
A propos de l’auteur :

Raphaël Confiant, écrivain français, est né au Lorrain en Martinique.

Diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, Raphaël Confiant fait ses études supérieures à l'Université d'Aix-en-Provence. Militant de la cause créole dès les années 1970, il participe avec Jean Bernabé et Patrick Chamoiseau à la création du Mouvement de la créolité. Il est aujourd'hui membre du comité directeur du mouvement Bâtir le pays Martinique.

Écrivain reconnu (Prix novembre en 1991, Prix Casa de las Americas en 1993, Prix Carbet en 1994) tant en créole qu'en français, il écrit dans les deux langues. Il est actuellement maître de conférence à l'Université des Antilles et de la Guyane.

Confiant est l'auteur de plusieurs romans en français: depuis Le nègre et l'amiral en 1988, d'autres encore qui sont publiés à un rythme de deux ou trois par an. Il travaille aussi à la traduction de ses romans créoles: sous le titre Mamzelle Libellule, est paru Marisosé, bientôt suivi par Le gouverneur des dés (Kòd Yanm) dans une traduction de Gerry L'Etang.






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