La
Grande guerre, est en quelque sorte mon fil rouge en matière de lecture en cette année de centenaire. Je me réjouissais
d’aborder au travers de ce livre le point de vue de l’outre-mer…. Me déception
est à la hauteur de cette attente ; autrement dire énorme.
Les
deux aspects rédhibitoires qui ne m’ont pas permis d’aller au bout de ce livre
sont d’une part la langue à laquelle je ne suis pas sensible (il n’y a
rien à faire, le créole, et ses expressions me rebutent), et une construction
narrative à laquelle je n’ai rien compris.
Je
ne me prononce pas sur les qualités du livre , sans aucun doute excellentes,
mais je n’ai pas aimé car immédiatement je m’y suis sentie profondément mal à l’aise.
Le bataillon créole, Raphaël Confiant
Mercure de France,
Septembre 2013
300 pages
4ème de
couverture :
Man
Hortense a perdu son fils Théodore, coupeur de canne émérite, à la bataille de
la Marne, pendant la guerre de 14-18. Mais elle ne comprend pas ce qui s'est
réellement passé sur ce front si loin de la Martinique... Théodore faisait
partie du «bataillon créole» dans lequel des milliers de jeunes soldats
s'enrôlèrent pour aller combattre dans la Somme, la Marne, à Verdun et sur le
front d'Orient, dans la presqu'île de Galipoli et aux Dardanelles.
C'est
du point de vue martiniquais, celui des parents des soldats, que Raphaël
Confiant a choisi de nous faire vivre cette guerre. Il y a donc Man Hortense ;
mais aussi Lucianise, qui tente d'imaginer son frère jumeau Lucien à Verdun ;
Euphrasie, la couturière, qui attend les lettres de son mari, Rémilien,
prisonnier dans un camp allemand. Et à leurs côtés, ceux qui sont revenus du
front : rescapés, mutilés et gueules cassées créoles...
Éloge
de la mémoire brisée et sans cesse recousue, Le bataillon créole donne la
parole à ces hommes et ces femmes qui, à mille lieues des véritables enjeux de
la Grande Guerre, y ont vu un moyen d'affirmer leur attachement indéfectible à
ce qu'ils nommaient la «mère-patrie».
A propos de l’auteur :
Raphaël
Confiant, écrivain français, est né au Lorrain en Martinique.
Diplômé
de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, Raphaël Confiant fait ses
études supérieures à l'Université d'Aix-en-Provence. Militant de la cause
créole dès les années 1970, il participe avec Jean Bernabé et Patrick
Chamoiseau à la création du Mouvement de la créolité. Il est aujourd'hui membre
du comité directeur du mouvement Bâtir le pays Martinique.
Écrivain
reconnu (Prix novembre en 1991, Prix Casa de las Americas en 1993, Prix Carbet
en 1994) tant en créole qu'en français, il écrit dans les deux langues. Il est
actuellement maître de conférence à l'Université des Antilles et de la Guyane.
Confiant
est l'auteur de plusieurs romans en français: depuis Le nègre et l'amiral en
1988, d'autres encore qui sont publiés à un rythme de deux ou trois par an. Il
travaille aussi à la traduction de ses romans créoles: sous le titre Mamzelle
Libellule, est paru Marisosé, bientôt suivi par Le gouverneur des dés (Kòd
Yanm) dans une traduction de Gerry L'Etang.
Bon et bien je verrai. Pas trop intéressée
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