dimanche 6 avril 2014

L'été des lucioles


Tout comme dans  Au pays des kangourous, Gille Paris donne la parole à un enfant de 9 ans dans ce roman d’apprentissage situé à notre époque.

Nous voilà donc plongés à la fois dans l’enfance, et l’insouciance qui va avec, et les tracas de la vie moderne, et les évolutions sociétales (Victor vit avec ses deux mamans).

Victor est à la fois un enfant comme les autres puisqu’il aime jouer, aller durant des heures avec ses copains de vacances, et, également un petit homme miniature  confronté à des problèmes d’adultes et qui se pose des tas de questions en tentant d’y répondre à sa façon

Si le premier tiers du roman m’a laissé sous le charme, et s’il m’a enveloppé d’une certaine tendresse, j’ai assez vite décroché devant ce débordement de bons sentiments, et d’innocence. Il a manqué, pour moi, en tout cas, un peu de nerf à ce roman. La part d’enfant qui –normalement-sommeille en moi  ne s’est pas réveillée, bien au contraire.

J’avais beaucoup aimé le précédent livre de Gille Paris qui a eu la gentillesse de m’adresser celui-là. Je l’en remercie. Je suis restée insensible à cette histoire dont je n’ai sans doute pas perçu la profondeur que l’auteur lui a donnée.


L’été des lucioles, Gilles Paris
Héloïse d’Ormesson, Janvier  2014
220 pages

4ème de couverture :
Du haut de ses neuf ans, Victor a quelques certitudes : c’est parce que François, son père, n’ouvre pas son courrier qui s’amoncelle dans un placard que ses parents ne vivent plus ensemble ; c’est parce que Claire et Pilar adorent regarder des mélos tout en mangeant du pop-corn qu’elles sont heureuses ensemble. Et c’est parce que les adultes n’aiment pas descendre les poubelles au local peint en vert qu’il a rencontré son meilleur ami Gaspard.
Les vacances au Cap-Martin, cet été-là, seront pour Victor et son copain Gaspard l’occasion de partir à l’aventure sur l’étroit chemin des douaniers qui surplombe la côte. En guidant les garçons jusqu’aux passages secrets menant aux somptueuses villas, papillons, baronne et jumeaux feront bien plus que leur ouvrir la porte des jardins enchantés.
Un voyage au pays de l’enfance qui déborde d’émotion et de tendresse.
A propos de l’auteur :

Né à Suresnes en 1959, Gilles Paris travaille depuis plus de vingt ans dans le monde de la communication et de l’événementiel. Il a publié son premier roman, Papa et maman sont morts, en 1991, puis Autobiographie d’une Courgette en 2002. Au pays des kangourous, paru en 2012, a remporté de nombreux prix littéraires, notamment le Prix cœur de France, le Prix roman de la ville d’Aumale, le Prix des lecteurs de la bibliothèque Goncourt, le Prix Folire et en 2013 le Prix plume d’or.
 

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