Guillaume,
le chien qui hurle devant la prison où est enfermé son maître, Jacques Morlac.
Lantier,
un juge militaire, petit bourgeois qui quittera l’armée une fois l’instruction
de l’affaire terminée.
Valentine,
paysanne, pas si paysanne que cela….
Nous
sommes au sortir de la grande guerre, Morlac en est sorti en héros ; et
pourtant il a commis un outrage à la nation pour lequel il risque gros, très
gros. Il croupit, seul dans une prison du Berry. Et puis, il y a ce chien qui
hurle du matin au soir, et du soir au matin.
De
prime abord, rien ne réunit les deux hommes. Et pourtant, Lantier du Grez va
surprendre par sa finesse, sa perspicacité, et sa profonde humanité.
Partant
d’une simple anecdote qui lui sera rapportée, Jean-Christophe Rufin parvient dans
ce très court roman à promener son lecteur d’un bout à l’autre ; s’il n’y
avait pas une couverture un peu trop bavarde, la surprise serait totale ;
il suffit juste de faire semblant afin de se délecter de belle prose de Rufin,
et des magnifiques valeurs qu’il instille à chaque page, au travers de nos 3 personnages,
et d’un cabot qui ne manque pas de chien !!
Le collier rouge, Jean-Christophe Rufin
Gallimard, Février 2014
155 pages
4ème de
couverture :
Dans
une petite ville du Berry, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros
de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte.
Devant
la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit.
Non
loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre,
trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère.
Le
juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a
fait vaciller les principes.
Trois
personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame...
J'en entends souvent parler à la radio. Je pense que je le lirai. Il sera certainement prochainement à la bibliothèque
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