dimanche 1 juin 2014

Le club



En gros, c’est l’équivalent au masculin de la soirée nana !!! Un groupe de mecs se retrouve chez l’un d’entre eux. Ça picole, ça fume des joints, et surtout ça cause beaucoup…. Qui a dit que les femmes étaient bavardes ?

Et quand un groupe de mecs se retrouvent entre eux, à votre avis, de quoi ça cause ? Boulot, caisse à outils, baseball ? Ben voyons…ça cause de sexe, enfin ça déballe surtout leurs histoires avec la gent féminines…leurs petites et grandes cachoteries…

160 pages, c’est grandement suffisant. Tout cela a fini par devenir vraiment rasoir. Le New-York Times en faisait un livre « atroce et magnifiquement drôle ». Mouais….
Atroce… je  dirais plutôt  que ça  n’est pas vraiment flatteur pour vous, Messieurs !!
Magnifiquement drôle… personnellement, ça ne m’a pas fait rire du tout.
Les personnages m’ont tous laissée indifférentes, et leurs histoires d’adultère, tout autant.

En 2010, j’étais tombée sous le charme de Sylvia ; Si je le relisais aujourd’hui, je ne suis pas certaine de porter le même jugement.  Léonard Michaels est un nouvelliste reconnu…mais, en ce qui me concerne, n’aimant pas les nouvelles, j’en resterai là avec cet auteur. 


Le club, Leonard Michaels
Presses de la Renaissance,  1983/ C.Bourgois (nouvelle traduction),2010 / Points, 2011
174/ 168/165 pages



4ème de couverture :

Pas facile d'être un mâle, quelques années après la révolution sexuelle. Alors pourquoi ne pas imaginer un club où se retrouver entre hommes, rien qu'entre hommes ? Un soir, à la fin des années 1970, quelques spécimens de la classe moyenne américaine se donnent rendez-vous. Très vite, ils parlent des femmes. D'amour, éventuellement. Et de sexe, bien entendu…

Nouvelliste américain reconnu, Leonard Michaels (1933-2003) a reçu de nombreux prix dont celui de la fondation Guggenheim. Son recueil de nouvelles Conteurs, menteurs et son roman Sylvia sont disponibles en Points.

A propos de l’auteur :
Leonard Michaels est né le 2 janvier 1933 à New York, de parents polonais. Il a étudié à l'Université de New York, puis à celle du Michigan où, après son master en littérature anglaise, il rédige une thèse sur la littérature romantique. De 1969 à 1994, il enseigne l'écriture, la critique littéraire ainsi que la poésie romantique à Berkeley. Il est l'auteur de deux romans dont l'un - The Men's Club - est considéré par certains, lors de sa sortie dans les années 80, comme un livre sur l'émergence d'une conscience masculine. Sylvia a été rédigé en 1992. Leonard Michaels a aussi écrit six recueils de nouvelles et essais. Il est considéré comme l'un des maîtres américains de la nouvelle. Parmi les écrivains qui l'ont influencé : Franz Kafka, Wallace Stevens ou encore Byron. Il a également écrit dans des journaux tels que Vanity Fair ou le New York Times Book Review et reçu les prix de la fondation Guggenheim, de l'Institut américain des Arts et des Lettres, le Pushcart Prize et le « National Endowment for the Arts ». Il meurt le 10 mai 2003 à Berkeley, après avoir passé les dernières années de sa vie en Italie avec sa femme.

Pour le challenge de Calypso autour du mot Club.



 

4 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas du tout, mais ton avis ne me donne pas envie de découvrir ce livre.

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  2. le moins qu'on puisse dire c'est que tu arrives à nous convaincre... ce ne pas lire ce livre :)

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  3. Un soirée entre mecs, comme entre nanas, c'est l'enfer. Si en plus, il faut le lire... Horreur

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