samedi 26 juillet 2014

L'allée du sycomore


Les esprits chagrins diront que c’est de la littérature facile, du grand bla-bla juridique, des histoires à dormir debout, du roman de plage ou de vacancier fatigué.

Oui, et alors, n’a-t-on pas le droit, de temps à autre d’être fatigué , de vouloir squatter des heures durant son canapé avec un roman facile, un thriller judiciaire en attendant patiemment que les vacances daignent pointer le bout de leur nez ?

Vous y voyez une objection ? Pas moi !!!

Avoir un Grisham dans les mains, c’est l’assurance d’avoir une histoire prenante ; c’est plonger dans les arcanes du système judiciaire américain et de de ses aspects souvent plus que vicieux ; c’est aussi voir resurgir un passé ségrégationniste loin d’avoir été soldé.

Mais, c’est aussi faire connaissance avec un tas de personnages divers et variés, et de voir émerger ici ou là des hommes et des femmes attachants ; c’est avoir cette boule au ventre qui vous empêche de tout autre chose.

Un roman de John Grisham, c’est comme un peu comme la super glu, ça vous colle aux mains, pas moyen de s’en défaire.

Un John Grisham, c’est comme la tablette de chocolat : une fois ouverte, on la dévore !!


L’allée du sycomore, John Grisham
Editions JC Lattès, Mai 2014
545 pages
 

4ème de couverture :

Seth Hubbard, homme riche atteint d’un cancer, n’a confiance en personne. Avant de se pendre à un sycomore, il laisse un testament manuscrit. Ce document va plonger ses enfants désormais adultes, sa femme de ménage noire et l’avocat Jake Brigance dans un conflit juridique aussi brutal et dramatique que le procès pour meurtre qui avait défrayé la chronique dans le comté, seulement trois ans plus tôt.

Ce second testament va soulever bien des questions sans réponses. Pourquoi Seth Hubbard veut-il laisser presque toute sa fortune à sa femme de ménage ? La chimiothérapie et les antalgiques ont-ils affecté ses facultés de jugement ? Et quel rapport tout cela at-il avec cette parcelle de terre qu’on appelait autrefois l’allée du Sycomore ?
A propos de l’auteur :

En 1977, Grisham est diplômé en sciences comptables de l'université d'État du Mississippi. Après avoir obtenu une licence en droit du Mississippi School of Law en 1981, il se joint à un bureau d'avocats œuvrant dans la petite ville de Southaven. Après dix années à travailler pour celle-ci, il en assez des causes criminelles, tout en étant efficace dans les poursuites au civil.

En 1983, il est élu comme représentant à la Maison des représentants de l'État du Mississippi où il restera jusqu'en 1990.

Il publie en 1989 son premier roman, Non coupable, mais c'est en 1991, avec La firme, qu'il rencontre le succès. Depuis, L'affaire Pélican (1992), Le couloir de la mort (1994), L'idéaliste (1995), Le maître du jeu (1996) et L'associé (1999) ont contribué à en faire la figure de proue du " legal thriller ".

Mettant à profit son expérience du barreau, il nous dévoile les rouages du monde judiciaire, et aborde par ce biais les problèmes de fond de la société américaine. Aux États-Unis, où il représente un véritable phénomène éditorial, la vente de ses livres se compte en millions d'exemplaires et ses droits d'adaptation font l'objet d'enchères faramineuses auprès des producteurs de cinéma (La firme, L'affaire Pélican).


  Un pavé pour Bianca




 





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