Attirée
par les thèmes juifs en littérature, c’est naturellement que mon intérêt s’est
porté sur ce livre. Je remercie d’ailleurs les éditions Buchet-Chastel de m’avoir
offert l’opportunité de le lire.
J’aurais
largement préféré pouvoir en dire du bien, et ô combien je l’avais aimé. Hélas,
j’ai calé bien avant le terme de l’ouvrage.
J’ai
assez peu goûté à ce dégage la famille de Slava ; possessive, pénible. Bref,
des personnages avec lesquels il s’avère difficile de passer un moment.
J’ai
longuement attendu que le livre démarre. Et quand il m’a semblé que ce fût le
cas, tout cela m’est subitement apparu d’une grande confusion comme si l’auteur
prenait un virage à 180 ° sans vraiment prévenir le lecteur. Cela part dans
tous les sens, et, il est impossible de cerner le but de l’auteur.
Enfin,
l’humour, n’est une denrée que j’affectionne particulièrement en littérature.
Ici tout particulièrement, son style, et son ton ne m’ont pas vraiment engagée
à persévérer dans ma lecture.
Une
déception donc qui reflète soit un ouvrage médiocre, soit un auteur de qualité
auquel je suis restée imperméable.
Une vie d’emprunt, Boris Fishman
Buchet-Chastel, Aout
2014
440 pages
4ème de
couverture :
Slava,
jeune Juif russe de New York, est un modèle d’intégration. Fuyant sa
communauté, sa langue maternelle et le poids du destin familial, il s’est
installé à Manhattan où, à défaut de réaliser ses rêves d’écrivain, il a dégoté
un poste de larbin pour la prestigieuse revue Century avec, en prime, une
petite amie américaine branchée et sexy. Mais la mort de sa grand-mère le
ramène brutalement parmi les siens, à Brooklyn, et plus précisément chez son
grand-père. Le vieux Guelman a souffert dans la vie parce qu’il était juif,
parce qu’il était citoyen de seconde zone en Union soviétique, puis immigré
russe en proie au mépris d’une Amérique triomphante – et voudrait bien,
aujourd’hui, obtenir réparation. Mais il n’est éligible à aucun programme
d’indemnisation. Qu’à cela ne tienne, Slava est écrivain, il sait raconter des
histoires…
Une
vie d’emprunt est un texte poignant et drôle sur l’identité, l’immigration, les
aléas de la morale, mais aussi et surtout un saisissant portrait de ces
communautés marquées au fer rouge par l’histoire du xxe siècle et passées sans
transition d’une société soviétique à l’american way of life.
A propos de l’auteur :
Boris
Fishman naît à Minsk en 1979 et émigre aux États-Unis en 1988. C’est un
journaliste remarqué et reconnu, dont Une vie d’emprunt est le premier roman.
C'est toujours une impression désagréable d'être déçue par un livre.
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