Témoigner
encore et toujours. Parce que 60 ans après,
il y a encore quelques abrutis convaincus du contraire, ou assez pervers pour s’adonner
à la provocation pour faire parler d’eux….
Les
témoignages ne diffèrent pas les uns des autres. On y apprend les mêmes faits.
N’empêche, chaque récit est unique de
par la manière d’aborder l’indicible, de par son niveau de langage, de par les
motivations profondes de chaque auteur, de par le vécu intime de chacun au sein
de ces camps de la mort.
« Oui,
j’ai survécu pour témoigner de ce grand abattoir : Treblinka. »
C’est
le récit sans artifice d’un homme simple dont l’écriture n’est pas la vocation. Il ne s’agit pas d’un
intellectuel qui aurait travaillé ses mots, et son style. Non, un homme parmi
ces millier, qui miraculeusement échappé du camp aura consigné, dans l’urgence
son année passée à Tréblinka, et qui ne permettra la publication de son récit qu’après sa mort.
Un
énième récit de déportation me direz-vous… Non, la preuve que tout cela n’est
ni une invention, ni un détail.
Je suis le dernier
juif, Chil Rajchman
Les arènes, Janvier 2009/Le
livre de poche, Novembre 2011
150 pages /140 pages
4ème de
couverture :
Octobre
1942. Chil Rajchman a 28 ans quand il est déporté à Treblinka. Il échappe à la
chambre à gaz en devenant tour à tour trieur de vêtements, coiffeur, porteur de
cadavres ou « dentiste ». Le 2 août 1943, il participe au soulèvement du camp
et s'évade. Après plusieurs semaines d'errance, le jeune homme se cache chez un
ami près de Varsovie. Dans un carnet, il raconte ses dix mois en enfer. À la
Libération, il est l'un des 57 survivants parmi les 750 000 Juifs de Treblinka.
Aucun camp n'avait été aussi loin dans la rationalisation de l'extermination de
masse. Ce texte, publié pour la première fois, est unique. Écrit dans
l'urgence, avant même la victoire sur les nazis, il s'inscrit parmi les plus
grands.
A propos de l’auteur :
Après
la guerre, Chil Rajchman (né à Lodz , le 14/06/1914 )se marie avec Lila qui lui
donnera trois fils. Il quitte la Pologne à la fin de l’année 1946 pour partir
vivre en Uruguay. Il est témoin à plusieurs procès d’anciens SS. Toute sa vie,
il conserve son texte avec lui et y revient chaque fois que sa mémoire lui fait
défaut. Il meurt en 2004 à Montevideo en demandant à sa famille de publier son
récit.
Pour le challenge d'Enna catégorie :Pronom personnel sujet (2 ème ligne)
Oui, il faut publier ces livres, ne pas oublier.
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