Je
me répète… à chaque fois je dis vivement
le prochain… Je l’attendais, l’ai mis
aussi vite dans mon cabas, et l’ai lu
aussi vite que possible… et à nouveau je redis vivement le
prochain !! Cela tombe bien, il parait qu’il y en 11 au total…. Gageons que les 6 épisodes
suivant seront aussi bons, voire meilleurs !!!
« Car
ce garçon était le battement d’aile du papillon en Amérique du sud qui pouvait provoquer une tornade au Japon. Il était celui qui renverse le
premier domino et provoque la chute de tous les autres. »
Une
chose en entrainant une autre, qui elle
-même en entraine une autre et ainsi de suite…. Avec au milieu un gosse qui malgré lui se retrouve
l’ennemi n°1 à abattre de toute urgence.
Marco
est un gamin des rues, d’une famille de « gitan » qui ne sait trop
d’où il vient, de qui il est le fils, et entrainé à des actes pas très légaux
par des gens pas du tout propres sur eux.
Voilà
Marco dans une course contre la montre, tiraillé entre une famille dont il ne
sait pas grand-chose, des évènements tragiques auxquels il assiste bien
impuissant, des individus qui n’ont pas intérêt à ce qu’il parle, et
des forces de l’ordre qui comprennent au fil du temps qu’il est la pièce
maitresse du puzzle.
Ce
n’est pas tant la résolution de
l’affaire qui est en jeu ici, car d’emblée le lecteur comprend la trame de
l’histoire, et parvient à situer qui est qui, et qui fait quoi.
Jussi
Adler Olsen met l’accent sur le travail
du département V et son trio de choc. C’est que, comme partout, la Police se
réorganise, des gens s’en vont et sont remplacés par d’autres qui veulent y
mettre leur patte. Carl Mørck doit défendre la pérennité de son service et par
ricochet ses 2 collaborateurs dont l’originalité ne fait pas toujours
l’unanimité. Assad se fait toujours aussi énigmatique, tandis que Rose s’installe
bien dans son rôle et dans son
originalité. Saurons-nous un jour qui est vraiment Assad, et ce qui l’a mené là ?
Le suspense est bien entretenu….
Jussi
Adler Olsen, prend le temps d’installer son affaire, puis les choses
s’accélèrent, et prennent le lecteur à la gorge jusqu’au bout.
Il
y mêle les problèmes actuels que connaissent tous pays européens : la
corruption politique et administrative, l’imbrication du milieu financiers et
de l’aide au développement, et la place des clandestins dans nos sociétés.
Petite
particularité appréciable chez Adler : tout en instaurant une certaine continuité
dans sa série consacrée au département V, il fait différent à la fois tant dans
le sujet que dans la manière d’aborder les choses. On s’attend à retrouver le
fonctionnement du livre précédent, et bien non ! Et c’est pour cela qu’on
en redemande, et une fois le livre refermé, je me dis : vivement le
prochain !!
L’effet papillon,
Jussi Adler Olsen
Albin Michel, Janvier
2015
650 pages
4ème
de couverture :
Si William Stark n’avait pas été intrigué par
un SMS envoyé du Cameroun, René Ericksen, son boss au Bureau d’Aide au
Développement, n’aurait pas été obligé de se débarrasser de lui. Si Marco, un
jeune voleur gitan n’avait pas trouvé refuge là où le cadavre putréfié de Stark
végète depuis trois ans, son oncle, chef d’un réseau mafieux, n’aurait pas
lancé ses hommes à ses trousses à travers tout Copenhague pour l’empêcher de
révéler à la police l’existence de ce corps qu’il a enterré de ses propres
mains...
Pour stopper cet engrenage de la violence,
l’inspecteur Carl Mørck et l’équipe du Département V doivent retrouver Marco.
Et remonter la piste d’une affaire dont les ramifications politiques et
financières pourraient bien faire vaciller l’intégrité politique du Danemark.
A
propos de l’auteur :
On ne présente plus le danois Jussi
Adler-Olsen, abonné aux premières places des listes de best-sellers dans le
monde entier. Ancien éditeur, il connaît un succès sans précédent avec
Département V, série best-seller qui devrait au total compter onze volumes.
Cette série a été récompensée par les prix
scandinaves les plus prestigieux: le Prix de la Clé de Verre du meilleur
thriller scandinave, le Prix des Lauriers d'Or des Libraires et le Prix des
Lecteurs du meilleur livre danois.
En France, Miséricorde a été récompensé par
le Grand Prix des Lectrices de ELLE 2012 et le Prix des lecteurs du Livre de
Poche 2013.
La série est traduite ou en cours de
traduction dans plus de 40 pays, et s'est déjà vendue à plus de 10 millions
d'exemplaires dans le monde.
Pour le challenge d'Enna catégorie :Animal (3ème ligne)
Pour le challenge de Bianca.
Et bien en voilà une bonne nouvelle ! Je me suis procurée ce tome il y a quelques jours mais je dois encore lire son précédent auparavant. De bonnes lectures en attente visiblement :-)
RépondreSupprimerIl faudra que j'essaie. J'ai retenu le 1er de la série à la bibliothèque.
RépondreSupprimerAu moins, cela me donne envie de me plonger dedans
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