Cet
opus est le second volet d’une trilogie dont je n’ai pas (encore lu) le
premier. De prime abord cela ne m’a pas posé de problème particulier.
Sean
Duffy est un flic irlandais, catholique, en poste en Ulster. Nous sommes dans
les années 80. Le conflit irlandais bat son plein, La Grande Bretagne doit
aussi se battre aux iles Malouines ; Miss Maggie est aux manettes…
Dans
ce climat de guerre civile, Duffy a devant lui une enquête qui s’annonce particulièrement
difficile. Compte tenu du contexte, sa marge de manœuvre est assez étroite, d’autant
que tout le monde n’apprécie pas sa rigueur et son application à décortiquer
les choses.
McKinty,
que je ne connaissais pas s’attache à donner du corps à son personnage. Si l’on
sent qu’il a travaillé son scénario, il est évident qu’il a voulu donner une
dimension sociétale à son ouvrage. De ce fait il a parfaitement su décrire l’atmosphère
de l’époque. La description minutieuse du quotidien d’un flic catholique, en
Ulster montre à quel point ces années furent de plomb pour toute une
génération.
L’écriture
sans être particulièrement recherchée est redoutablement efficace, associée à
une dose d’humour bienvenu.
Voilà
un auteur à retenir, et une trilogie à approfondir sans tarder .
Dans la rue j’entends
les sirènes, Adrian McKinty
Stock, Octobre 2013/
Le livre de poche, Avril 2015
400/450 pages
Quelque
part, dans l’hémisphère Sud, la guerre des Malouines commence. En Ulster, en ce
début des années 1980, il est toujours aussi difficile d’être flic et
catholique. Mais rien qui puisse troubler Sean Duffy, habitué à vérifier tous
les matins si sa voiture n’a pas été piégée. Quand on lui demande de trouver à
qui appartient un torse abandonné dans une valise sous le hangar d’une usine
désaffectée, c’est un simple tatouage qui permet à l’inspecteur de suivre le
fil rouge qui lie ordinairement un corps à son meurtrier. Des rues sous haute
tension de Belfast à la lande irlandaise, où un capitaine de l’armée
britannique a été abattu dans sa ferme, Duffy ne laisse aucune piste au hasard
et ne se départ jamais de son sens de l’humour, même dans les moments de plus
grand doute.
A propos de l’auteur :
Adrian
McKinty(né en Irlande en 1968) a suivi des études de droit à l'université de
Warwick et de sciences politiques et de philosophie à l'université d'Oxford. Il
s'installe ensuite à New-York au début des années 90.
Il
s'est essayé à de nombreux boulots (vigile, postier, ouvrier de chantier,
barman, entraîneur de rugby, commis dans une librairie...) avant de devenir
professeur d'anglais à Denver (Colorado) et de se consacrer à l'écriture.
Son
premier roman A l'automne, je serai peut-être mort, est largement salué par la
critique, et fait de l'auteur une voix importante du roman noir américain.
Le
Fils de la Mort, paru dans la série noire de Gallimard, confirme le talent de
l'écrivain pour composer des thrillers originaux et efficaces.
Dans
la rue j’entends les sirènes est le deuxième opus d’une trilogie consacrée à
Sean Duffy, après une terre si froide..
Pour le challenge d'Enna, catégorie Pronom sujet(5ème ligne)
Ça va me plaire, sûr et certain. Je commencerai certainement par le premier opus pour un grand bol de noirceur irlandaise.
RépondreSupprimerBonsoir Mimi !! Ben du coup voilà que je me faufile par un trou....de souris pour venir te voir !!! J'ai moi aussi les bouquins de Mc Kinty mais je t'avoue que je n'ai pas encore eu le temps de les lire. Je le ferai sans doute dans l'ordre du coup, mais je sais qu'il s'agit là d'un excellent autour si je me fie à ce qu'en on dit mes amis qui l'ont lu !!! Amitiés et gros bisou !
RépondreSupprimerAh, petite souris te voilà enfin ici!!! Nulle crainte, j'ai caché le matou !!!
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