Petit
piment est l’ouvrage avec lequel je fais, enfin, connaissance avec un auteur
que je me promettais s lire depuis un bout temps.
Roman
initiatique, Petit piment donne la parole à un personnage éponyme que l’on suit
à différentes étapes de sa jeune vie ; Orphelin puis, petit délinquant aux
crochets bienveillants d’une tenancière de bordel, puis jeune adulte aux prises
avec la folie.
Si
durant les deux premiers tiers du roman, j’ai reconnu la verve de Mabanckou
avec une écriture dont on se délecte volontiers, dans le dernier tiers, le
propos part manifestement en vrille au point de devenir parfois incompréhensible
et de plus en plus agaçant. Certes, le propos colle à l’état psychique de notre
personnage. Mais tout de même, quel contraste, et quelle soudaineté dans le
changement de propos.
Sans
doute les familiers de Mabanckou y auront mis un peu d’indulgence. Mais quid de
celles et ceux qui entrent dans son univers par cette porte….Une erreur
stratégique de ma part ; sans aucun doute. Je reviendrai vers lui bien sûr ; un peu plus tard !
Petit piment, Alain
Mabanckou
Seuil, Aout 2015
275 pages
4ème de
couverture :
Jeune
orphelin de Pointe-Noire, Petit Piment effectue sa scolarité dans une
institution placée sous l’autorité abusive et corrompue de Dieudonné
Ngoulmoumako. Arrive bientôt la révolution socialiste, les cartes sont
redistribuées. L’aventure commence. Elle le conduira notamment chez Maman Fiat
500 et ses dix filles, et la vie semble enfin lui sourire dans la gaité
quotidienne de cette maison pas si close que ça, où il rend toutes sortes de
services. Jusqu’à ce que ce bonheur s’écroule. Petit Piment finit par perdre la
tête, mais pas le nord : il sait qu’il a une vengeance à prendre contre celui
qui a brisé son destin.
A propos de l’auteur :
Né
au Congo-Brazzaville, Alain Mabanckou vit aux États-Unis où il enseigne la
littérature francophone. Il a obtenu le prix Renaudot en 2006 pour Mémoires de
porc-épic. Il est également l'auteur de Verre Cassé.
Pour le challenge d'Enna, catégorie Taille(4ème ligne)
Je comptais le lire, mais il me paraissait beaucoup trop complexe, apparemment c'est le cas non ?
RépondreSupprimerJe n'étais déjà pas tentée et ton billet ne me fait pas changer d'avis !
RépondreSupprimerIL faudrait mieux que je découvre cet auteur avec un autre titre, dirait-on...
RépondreSupprimerJ'ai lu Verre cassé de cet auteur, il m'avait plu mais il part également dans tous les sens. Depuis que j'ai entendu parler de ce roman à la radio, j'ai envie de le découvrir (je me fais toujours piégée) mais je garde à l'esprit ta réticence sur le dernier tiers.
RépondreSupprimerMe voilà refroidie !
RépondreSupprimerC'est l'impression d'un grand nombre d'internaute et, comme Clara, je suis refroidie
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