Que
l’épaisseur de ce roman n’effraie pas le candidat, car une fois que vous serez
engagé dans l’aventure, vous ne verra plus le temps passer. Outre une histoire
d’hommes, de couples, il s’agit aussi d’une aventure historique et géographique
sur le sous- continent indien au sens large, alors que ce dernier encore
composé de multiples royaumes, n’était pas encore totalement rattaché à la
couronne britannique.
Ash
est anglais par le sang, mais indien au plus profond de son âme et de ses
tripes parce que d’une part né sur la terre indienne, mais surtout parce qu’élevé
par une femme indienne humble et courageuse qu’il vénérera toute sa vie durant.
Pavillons
lointains nous conte l’histoire de cet homme, officier britannique en terre
indienne aux prises de multiples conflits, et amoureux fou d’une princesse. Rien
ne pouvait les réunir, et pourtant…
A
la fois roman d’amour, et roman historique où l’auteur a semble-t-il très bien
respecté l’Histoire, Pavillon lointains donne un aperçu réaliste et souvent
choquant de ce qu’était la condition féminine en Inde au 19ème
siècle.
J’ai
également beaucoup apprécié l’aspect géopolitique de ce roman, surtout en ce
qui concerne l’Afghanistan.
Aventure,
Histoire, histoire d’amour sans mièvrerie : tout concours à faire de ce
roman une fresque qui se lit avec fluidité et grand intérêt.
Pavillons
lointains, de Mary Margaret Kaye, traduit de l’anglais par Maurice-Bernard
Endrèbe, Albin Michel en 1980 (768 p),
et Livre de poche (1050 pages)
Mary
Margaret ('Mollie ') Kaye, dite M. M. Kaye était un auteur britannique
née en Inde en 1908 et décédé en 2004. Son enfance et une partie de sa vie de femme
mariée se déroulèrent dans son pays natal. Les liens de sa famille avec ce que
l'on appelait alors les Indes étaient aussi nombreux que solides : en effet,
son grand-père, son père, son frère et son mari servirent tous les quatre le
gouvernement britannique et le cousin de son grand-père, Sir John Kaye, fut le
rapporteur de la Révolte des Cipayes et de la première guerre afghane.
Lorsque
l'Inde accéda à l'indépendance, son mari, le général Goff Hamilton, du Queen
Victoria's Own Corps of Guides, rejoignit l'armée britannique et M. M. Kaye le
suivit au Kenya, à Zanzibar, en Égypte, etc ...
Il me paraît historiquement intéressant.
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