Nous
avions fait connaissance avec Joe –le-lent dans un employé idéal. Nous le
retrouvons ici, alors qu’il s’est tiré une balle dans la tête, et qu’il croupi
derrière les barreaux…
Alors
qu’il attend son procès, dehors, certains rêvent de lui faire sa peau….
Paul
Cleave n’épargne rien à son lecteur. Par la voix de Joe, seul narrateur avec le
"je", le lecteur est confronté aux pire ; qu’il s’agisse des
faits et méfaits de Joe, ou des sévices que lui font subir ses compagnons de
détention. C’est glauque, violent, cela secoue, cela rebute.
Paul
Cleave tient son lecteur en haleine, c’est vrai. Il n’est pas avare en
rebondissement.
Cependant,
j’ai trouvé le tout assez roboratif, assez
peu plausible, et finalement assez nébuleux quant au dénouement de l’affaire
qui ne m’a pas convaincu du tout.
Si
j’avais été bluffée par un employé modèle, je suis réservée quant à cette suite
qui m’a semblé « sur-jouée » et surtout superflue. Fallait-il d’ailleurs
qu’il y ait forcément une suite ? Je pense aussi m’être lassée de Joe qui
n’est pas parvenu à m’enrôler dans ses délires.
Je
remercie Muriel Poletti pour l’envoi spontané de ce livre.
Un
prisonnier modèle de Paul Cleave, traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau,
chez Sonatine (Février 2016, 570 p)
Paul
Cleave
est né à Christchurch, Nouvelle-Zélande, en 1974. Après Un employé modèle, Unpère idéal, Nécrologie et La Collection, Un prisonnier modèle est son cinquième
roman publié en France.
Vu mon peu de goût pour "Un employé modèle", je ne risque pas de lire cette suite...
RépondreSupprimerJe n'ai pas été convaincue par un employé modèle" donc je passe min tour pour la suite !
RépondreSupprimerTout comme toi ! J'avais totalement adhéré à Un employé modèle que j'avais dévoré, je me faisais une joie de cette suite, mais l'enthousiasme n'a pas été au rendez-vous cette fois. Mon billet ce soir ou demain pour les explications.;-)
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