Dans
un petit coin reculé du Costa Rica loin du passage des touristes, Don Chepe a
choisi de vivre au calme après une vie agitée aux côté des révolutionnaires.
Dans ce petit paradis, il y a ses habitudes.
C’est
l’été, il y fait chaud, très sec. La poussière s’infiltre partout.
Don
Chepe voit son train-train bousculé par la mort d’une de ses amie dont le corps
est retrouvé sur la plage.
L’argentine,
c’est son nom, tenait un café avec une associée. A part cela on connait assez
peu de choses à son propos.
Don
Chepe va partir seul à la recherche de la vérité. L’argentine était son amie,
et il veut savoir, comprendre.
A
partir de quelques indices dissimulés dans le petit quelque chose qu’elle lui a
laissée en héritage, il va parcourir les environs à ses risques et périls.
C’est
que la région bien que n’étant pas en
guerre, n’a rien de sur pourtant. Des barons de la drogue y ont élu domicile
dans le but de se faire oublier et les aléas politiques des pays voisins ont
laissé des traces.
Il
règne dans ce court roman une atmosphère lourde et un peu étrange que l’auteur
a su parfaitement écrire. Entre passé et présent nos personnages évoluent calmement
mais surement. La chaleur humaine est palpable, bien que la sobriété et la
discrétion règnent.
A
mi-chemin entre policier et roman noir, Été rouge m’a fait l’effet d’une
fiction politico-historique puisant sa matière dans la réalité. C’est intéressant,
joliment raconté, et très évocateur de ce petit pays d’Amérique centrale.
Eté
rouge de Daniel Quirós, traduit de l’espagnol par Roland Faye aux éditions de
l’aube (Novembre 2014, 175 pages), disponible en format poche (Novembre
2015,220 pages)
Daniel
Quirós
né en 1979, est un écrivain costaricien. Il vit aujourd’hui en Pennsylvanie
(USA), où il enseigne la littérature espagnole à l’université́.
Après Été rouge ? il a publié
son second roman :Pluie des ombres .
Challenge Petit bac chez Enna : couleur(ligne 2)
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