Prologue
et épilogue se situent en 1952 dans une réserve du Minnesota, pour constater la
mort d’une jeune femme répondant au nom de Prudence, le titre original de ce
livre….
Entre
les deux, l’auteur nous plonge au moment où les États-Unis vont entrer en
guerre. D’un côté les Washburn, parents et le fils Frankie ; de l’autre
Billy, jeune métis et Félix, le vieil indien, travaillant tous deux sur la propriété
de la famille.
Prudence fait son apparition lors d’un
évènement, qui dit-on va bouleverser le destin de la famille…
J’ai
dit dit-on, car, justement, c’est là que je suis très embarrassée pour commenter
un roman, bien écrit, et bien traduit du reste, qui m’a complètement laissée au
bord de la route. J’ai, en outre eu du mal à en comprendre le sens, la finalité
et par conséquent son intérêt.
En lisant le sujet, j’attendais un grand roman
sur les amérindiens, j’attendais quelque chose de fort, et comme le prétendait
Toni Morrison « un roman extraordinaire et véritablement hypnotique » !!!!
Rien que cela. Alors je crois que nous n’avons pas lu le même livre. Je n’y ai
vu aucun panache, j’y ai trouvé des longueurs, et éprouvé un certain ennui, et
une grosse question en le refermant « mais qu’est que l’auteur a bien
voulu me raconter ? »
Je
n’ai pas compris la traduction du titre pour ce roman, qui à mon sens aurait gagné
en clarté à conserver celui que l’auteur lui avait donné dans sa langue
originale.
Bien
entendu, beaucoup sur la blogosphère ont apprécié ce roman. Il ne fait aucun
doute que certaines choses m’ont échappé ;peut-être pourra-t-on m’éclairer.
A moins que la rencontre avec l’auteur ne se soit tout simplement pas faite. Il
me sera dans ce cas un peu difficile de faire une seconde tentative.
Dommage,
j’aurais tant voulu l’aimer….
Merci
aux éditions Albin Michel pour l’envoi de ce livre.
Et
la vie nous emportera de David Treuer, traduit de l’américain par Michel
Lederer, chez Albin Michel (Août 2016, 320 pages)
David
Treuer
est un auteur américain né à Washington DC en 1970.
Son
père, juif autrichien, a émigré aux États-Unis en 1938, et sa mère est une
amérindienne Ojibwé. Il a grandi dans la réserve indienne de Leech Lake, au
nord du Minnesota.
Il
a étudié à l'université de Princeton et a obtenu son diplôme en 1992 après
avoir écrit deux thèses.
Il
a publié son premier roman, "Little, en 1995". Son second livre,
"The Hiawatha", a suivi en 1999. Il a publié deux livres
simultanément à l'automne 2006: "Le Manuscrit du docteur Apelle"
(nommé "Meilleur livre de l'année 2006" par le Washington Post, le
Minneapolis Star Tribune, le Time Out Chicago et City Pages) et "Native
American Fiction: A User's Manual".
En
2016, il publie "Et la vie nous emportera".
Il
enseigne à l'Université du Minnesota, à Minneapolis.
Quelques fois, l'on est déçu parce que l'on attendait autre chose
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