Deborah
est une biologiste spécialiste des manchots. Chaque année elle part 1 à 2 fois
en Antarctique à des fins scientifiques, pour y étudier et compter ses chers
volatiles. Elle y a rencontré Keller. Deborah et Keller vivent ici leur
histoire le temps de laisser au loin les affres et les douleurs de leurs vies
respectives.
Mon
dernier continent est l’histoire d’un naufrage que Deborah vit en direct depuis
le bateau qui doit l’amener à la station de recherche. Non loin de là, un
bateau de croisière est en très mauvaise posture.
Ce
premier roman pourrait de prime abord
passer pour un simple roman d’amour qui finit mal. Bien entendu, il est
question de cette belle et tragique histoire en Deborah et Keller .Mais pas que…
A
mesure que les moyens de transport deviennent de plus accessibles, les
touristes sont de plus en plus nombreux à vouloir atteindre des contrées
extrêmes. C’est le cas de l’Antarctique qui n’est plus le domaine réservé des
chercheurs. Fragile et menacé, ce
dernier endroit à la mode, est ici un personnage à part entière. L’auteur s’attache
à rappeler sa spécificité, sa vulnérabilité extrême pour dénoncer de manière
assez subtile l’attrait soudain qu’il suscite, à juste titre, ayons l’honnêteté
de le dire.
L’auteur
a choisi une construction non linéaire ; alternant les moments les plus
proches du naufrage, avec ceux beaucoup plus anciens. Cela donne une narration
vivante et aérée, dans un style assez quelconque.
Mon
dernier continent s’avère être un roman agréable à lire, instructif par moment,
et une belle invitation au voyage.
Merci
aux éditions stock et Babélio pour l’opération Masse critique.
Mon
dernier continent, de Midge Raymond, traduit de l’américain par Carole Hanna,
chez Stock (Novembre 2016, 300 pages)
Midge
Raymond
a travaillé dans l’édition avant d’enseigner la communication à l’Université de
Boston. Elle est également professeur de creative writing. Ses textes ont été
publiés dans l’American Literary Review, le Los Angeles Times, Poets &
Writers et son recueil de nouvelles, Forgetting English, a reçu le Spokane
Prize for Short Fiction. Mon dernier continent est son premier roman..
Je lis en même temps un autre avis plutôt positif sur ce livre. une destination peu classique mais je manque de temps pour y voyager.
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