samedi 5 novembre 2016

Mon dernier continent



Deborah est une biologiste spécialiste des manchots. Chaque année elle part 1 à 2 fois en Antarctique à des fins scientifiques, pour y étudier et compter ses chers volatiles. Elle y a rencontré Keller. Deborah et Keller vivent ici leur histoire le temps de laisser au loin les affres et les douleurs de leurs vies respectives.

Mon dernier continent est l’histoire d’un naufrage que Deborah vit en direct depuis le bateau qui doit l’amener à la station de recherche. Non loin de là, un bateau de croisière est en très mauvaise posture.

Ce premier roman pourrait de prime abord  passer pour un simple roman d’amour qui finit mal. Bien entendu, il est question de cette belle et tragique  histoire en Deborah et Keller .Mais pas que…

A mesure que les moyens de transport deviennent de plus accessibles, les touristes sont de plus en plus nombreux à vouloir atteindre des contrées extrêmes. C’est le cas de l’Antarctique qui n’est plus le domaine réservé des chercheurs. Fragile  et menacé, ce dernier endroit à la mode, est ici un personnage à part entière. L’auteur s’attache à rappeler sa spécificité, sa vulnérabilité extrême pour dénoncer de manière assez subtile l’attrait soudain qu’il suscite, à juste titre, ayons l’honnêteté de le dire.

L’auteur a choisi une construction non linéaire ; alternant les moments les plus proches du naufrage, avec ceux beaucoup plus anciens. Cela donne une narration vivante et aérée, dans un style assez quelconque.

Mon dernier continent s’avère être un roman agréable à lire, instructif par moment, et une belle invitation au voyage.

Merci aux éditions stock et Babélio pour l’opération Masse critique.



Mon dernier continent, de Midge Raymond, traduit de l’américain par Carole Hanna, chez Stock (Novembre 2016, 300 pages)

Midge Raymond a travaillé dans l’édition avant d’enseigner la communication à l’Université de Boston. Elle est également professeur de creative writing. Ses textes ont été publiés dans l’American Literary Review, le Los Angeles Times, Poets & Writers et son recueil de nouvelles, Forgetting English, a reçu le Spokane Prize for Short Fiction. Mon dernier continent est son premier roman..

1 commentaire:

  1. Je lis en même temps un autre avis plutôt positif sur ce livre. une destination peu classique mais je manque de temps pour y voyager.

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