Quelque
part dans une forêt de Californie, à une époque improbable et indéterminée, à
la suite de ce que l’on pourrait appeler un cataclysme majeur…..
Eva
et Nell la narratrice sont deux sœurs vivant dans une maison au cœur d’une
forêt californienne. Leurs parents ont disparu, il n’y a plus ni électricité,
ni essence. Il va bien falloir se débrouiller, vivre, survivre même.
Tel
est le récit selon le point de vue de
Nell, dont le rêve aurait été de pouvoir intégrer Harvard. Eva, elle, rêvait de
devenir danseuse, carrière que sa mère a dû abandonner.
Dans
la forêt est un huis-clos, une sorte d’alliance intime entre deux femmes
résolues à vivre, et quelques hectares de forêt source du meilleur comme du pire.
Dans cette nature nourricière, source de vie, et de mort, nous assistons à l’épanouissement
de deux jeunes filles, à leur éveil à la sensualité, leur cheminement dans la
relation à l’autre; une forme de parcours initiatique en communion totale avec
la nature, loin des hommes et des évènements.
A
première vue, dans la forêt peut sembler étouffant de par les lieux, et sa construction sans chapitre – les paragraphes
sont à peine distincts les uns des autres…Il n’en est rien tant l’écriture est
belle et entrainante. Je me suis sentie à la fois emportée avec Eva et Nell, et
freinée pour mieux me délecter d’une certaine poésie qui m’a touchée, tout
simplement.
Merci
aux éditions Gallmeister et Léa pour cette excellente découverte.
Dans
la forêt de Jean Hegland, traduit de l’américain par Josette Chicheportiche,
chez Gallmeister (janvier 2017, 300 pages, publié pour la première fois en
1996)
Jean
Hegland est
née en 1956 dans l’État de Washington. Après avoir accumulé les petits boulots,
elle devient professeur en Caroline du Nord. À vingt-cinq ans, elle se plonge
dans l’écriture, influencée par ses auteurs favoris, William Shakespeare, Alice
Munro et Marilynne Robinson. Son premier roman Dans la forêt paraît en 1996 et
rencontre un succès éblouissant. Elle vit aujourd’hui au cœur des forêts de
Caroline du Nord et partage son temps entre l’apiculture et l’écriture.
Encore un avis très positif. Je vais donc me joindre à la foule des lecteurs. Quand c'est bon, pourquoi s'en priver. Et j'adore les huis-clos.
RépondreSupprimerJe suis en plein dedans et j'aime beaucoup.
RépondreSupprimercelui ci je me le suis commandé ! trop envie ! :)
RépondreSupprimerJe commence à rencontrer ce roman sur les blogs, je pense qu'il va falloir que je le note ! Merci pour ton avis^^
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