Luce
Lemay en liberté conditionnelle, est de retour dans sa ville natale pour
retourner à la vie civile, travailler et y se refaire une vie, si possible loin
des tentations et des mauvaises fréquentations. Il y retrouve Junior, lui aussi
en quête de virginité et de probité.
Loin
de de la grande ville, et de la modernité, Junior et Luce doivent affronter les
regards, les chuchotements, et la violence larvée d’une population qui n’accepte
pas plus la chose jugée, que le droit à une seconde chance.
Dans
une société arriérée, pétrie d’une religiosité malsaine et hypocrite, dans une
communauté où l’on règle plus les conflits avec les poings qu’avec le dialogue, Joe Meno, jeune romancier
américain, dresse le portrait de deux hommes pleins de bonne volonté, luttant
de toutes leurs forces pour une réhabilitation sociale dans une autre Amérique peu
encline au pardon, et à l’oubli.
Peut-on
se réhabiliter, payer sa dette, et repartir sur le bon chemin ? Un homme
doit-il continuellement porter sa part d’ombre ?
Telle est la question. L’auteur interroge plus qu’il ‘y répond. A chacun sa
réponse, et son cheminement avec 2 hommes attachants, plein de contradictions
et de rêves.
Un
très bon premier roman par une maison d’édition dont le découvre l’existence,
et qui en plus de choisir avec soin ses ouvrage, en soigne la présentation
.Longue vie à elle, et merci à Muriel qui a pensé à moi !
Le
blues de la Harpie, de Joe Meno, traduit de l’américain par Morgane Saysana
chez Agullo (Janvier 2017,310 pages)
Joe
Meno
est né en 1974, et a publié son premier roman à l’âge de 24 ans. Il est
l’auteur de sept romans et plusieurs recueils de nouvelles, et a reçu notamment
le prestigieux prix Nelson Algren. Il écrit régulièrement pour le magazine
underground Punk Planet, ainsi que pour le New York Times et Chicago Magazine.
Il vit aujourd’hui à Chicago.
Une maison d'édition que j'ai découvert il y a peu qui est très prometteuse.
RépondreSupprimerBien que tes chroniques apparaissent sur FB, ainsi, je le les loupe pas