Dernier
volet de la trilogie du capitaine Coste, Surtensions nous ramène inexorablement
dans le 9.3…..il faut dire qu’il y a à faire, et que les malfrats en tout
genre, avocats véreux poussent comme des champignons. La prison n’a rien à
envier à la rue : trafics, viols, complots, chantages, psychotiques…On y
voit de tout, on y croise de tout. Olivier Norek nous assène brutalement une
vérité que d’aucun ne souhaite vraiment intégrer : la prison, tout le
monde s’en fiche, et chacun fait sa
petite cuisine ….
Cela
étant, dehors, ça n’est pas mieux !
Alors
quand une sœur (corse, ça a son importance) décide que son frère sortira de là
quoi qu’il en coute, plus rien de l’arrêtera.
Les
affaires partent dans tous les sens ; on ne sait pas très bien où Norek
veut en venir…mais, amis lecteurs, faites- lui confiance ; laissez- vous
faire, laissez-vous porter !
Norek
connait la chanson ! Et cela s’entend ! Le lecteur profite de son
expérience du terrain ; et ne sera pas plus épargné que Coste et ses acolytes.
Ce
troisième opus se veut plus complexe, et plus retors que les deux autres. Les
personnages sont davantage exposés, et par conséquent se dévoilent et s’impliquent
plus. Ils se mettent en danger. Leur vulnérabilité les rend si humains, et si
proches.
Surtensions
se lit quasiment en apnée, le pied au plancher pour nous entrainer vers une fin
qui nous laissera abasourdi !
Surtensions
d’Olivier Norek, chez Michel Lafon (Mars 2016, 500 pages)
Olivier
Norek
est lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du SDPJ 93 (service
départemental de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis) depuis quinze ans.
Code 93, son premier roman, a été largement salué par la critique. Territoires
(2014) est son deuxième polar consacré aux (més) aventures du capitaine Victor
Coste et de son équipe. Ses ouvrages sont publiés chez Michel Lafon et repris
chez Pocket. Olivier Norek a également participé à créer l’histoire de la
sixième saison de la série Engrenages sur Canal +, et est le scénariste du
téléfilm Flic tout simplement diffusé sur France 2 à la fin de l’année 2015.
Aaarrgghh :-) et le petit bouton facebook de partage, il est où ? Dommage ! Merci pour cette superbe chronique !!!!!!
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