En
1992, un malencontreux verdict mets le
feu aux poudres en plongeant LA dans 6 jours d’émeute.
Lynwood
est un quartier hors émeutes, pris en tenaille par les gangs chicanos, qui va
sombrer lui aussi dans une série de règlement de compte.
Ryan
Gattis se met successivement dans la peau de 17 personnages tous impliquées (traduction
littérale du titre original) dans cette guérilla urbaine dont peu, il faut le
dire sortira indemne. Les bons comme les méchants, les bourreaux, comme les
victimes, voir les deux à la fois. Tous parleront dans ce récit où le
vocabulaire, et l’expression sont en perpétuelle mutation.
Voici
donc le lecteur immergée dans une zone de de non droit où chacun écrit sa
propre partition.
Il
faut saluer le gros travail de documentation de l’auteur, ainsi que le travail
littéraire (non sans oublier d’ailleurs celui du traducteur) .Il faut aussi
souligner une construction impeccable et implacable. Néanmoins, à mon sens, ce
livre aurait gagné à être plus court ; un inexorable sentiment de déjà-vu
( dans le sens où finalement les personnages se suivent et se ressemblent ;
tout comme les faits ) et de lassitude m’est apparu a fil de la lecture sans qu’il
être en mesure de le contenir et/ou d’y échapper.
Une
lecture en demi-teinte, sans grand plaisir, ni trace indélébile.
Six
jours de Ryan Gattis, traduit de l’anglais (US) par Nicolas Richard, chez
Fayard (Septembre 2015, 120 pages), disponible au livre de poche (Août 2016,
600 pages)
Né
dans l'Illinois en1978, Ryan Gattis a grandi dans le Colorado.
Graffeur
à ses heures perdues, c'est un romancier américain qui vit à Los Angeles.
Cofondateur
de la société d’édition Black Hill Press, il est également intervenant à la
Chapman University de Californie du Sud et membre du collectif d'arts urbains
UGLAR.
En
2015, il sort "Six jours" qui dépeint la fresque des émeutes de 1992
qui mirent L.A. à feu et à sang.
J'avais bien aimé les personnages, la construction, l'ambiance. Des mois plus tard, je ne me souviens que de quelques passages.
RépondreSupprimer