vendredi 31 mars 2017

Six jours



En 1992, un malencontreux verdict  mets le feu aux poudres en plongeant LA dans 6 jours d’émeute.
Lynwood est un quartier hors émeutes, pris en tenaille par les gangs chicanos, qui va sombrer lui aussi dans une série de règlement de compte.

Ryan Gattis se met successivement dans la peau de 17 personnages tous impliquées (traduction littérale du titre original) dans cette guérilla urbaine dont peu, il faut le dire sortira indemne. Les bons comme les méchants, les bourreaux, comme les victimes, voir les deux à la fois. Tous parleront dans ce récit où le vocabulaire, et l’expression sont en perpétuelle mutation.

Voici donc le lecteur immergée dans une zone de de non droit où chacun écrit sa propre partition.

Il faut saluer le gros travail de documentation de l’auteur, ainsi que le travail littéraire (non sans oublier d’ailleurs celui du traducteur) .Il faut aussi souligner une construction impeccable et implacable. Néanmoins, à mon sens, ce livre aurait gagné à être plus court ; un inexorable sentiment de déjà-vu ( dans le sens où finalement les personnages se suivent et se ressemblent ; tout comme les faits ) et de lassitude m’est apparu a fil de la lecture sans qu’il être en mesure de le contenir et/ou d’y échapper.

Une lecture en demi-teinte, sans grand plaisir, ni trace indélébile.

Six jours de Ryan Gattis, traduit de l’anglais (US) par Nicolas Richard, chez Fayard (Septembre 2015, 120 pages), disponible au livre de poche (Août 2016, 600 pages)


Né dans l'Illinois en1978, Ryan Gattis a grandi dans le Colorado.
Graffeur à ses heures perdues, c'est un romancier américain qui vit à Los Angeles.
Cofondateur de la société d’édition Black Hill Press, il est également intervenant à la Chapman University de Californie du Sud et membre du collectif d'arts urbains UGLAR.
En 2015, il sort "Six jours" qui dépeint la fresque des émeutes de 1992 qui mirent L.A. à feu et à sang.

1 commentaire:

  1. J'avais bien aimé les personnages, la construction, l'ambiance. Des mois plus tard, je ne me souviens que de quelques passages.

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