Ce
livre est le récit d’un deuil, mais surtout le récit de la descente inexorable
d’un jeune homme, Daniel, son fils dans la spirale infernale de la
schizophrénie.
L’auteur
de ce récit est la mère de ce jeune homme. Il est étudiant à New-York, et à
vingt-huit ans, se jette du haut de son immeuble.
Ce
récit aurait pu être une longue lamentation, ou un déballage impudique…
Ce
récit, c’est la mise en mot d’une douleur qui ne dit pas son nom, un retour sur les débuts insidieux dans les
méandres d’une pathologie psychiatrique sur laquelle il est difficile de poser
une expression, et qui plus est une thérapie.
L’auteur
dit la difficulté de communiquer avec son fils .Elle décrit avec à la fois pudeur,
réalisme et amour son enfermement progressif, l’errance médicale, les conduites
thérapeutiques surprenantes parfois…
On
mesure au travers de ce récit, les difficultés auxquelles l’entourage familial
(en général) est confronté face à des troubles pas toujours évidents à définir
avec précision.
J’ai
beaucoup aimé ce texte sincère, à la fois sans fard et pudique ; un texte magnifiquement
écrit.
Je
remercie les éditions Métailié et Babélio pour m’avoir permis de lire cet
ouvrage dans le cadre de la masse critique.
Ce
qui n’a pas de nom de Piedad Bonnett, traduit de l’espagnol (Colombie) par
Amandine Py, chez Métailié (Septembre 2017,130 pages)
Piedad
Bonnett
est née à Amalfi, en Colombie. Elle enseigne la littérature à l’université des
Andes, à Bogotá. Poète reconnue, elle a obtenu de nombreux prix et a été
traduite dans plusieurs langues. Elle a aussi écrit plusieurs romans et pièces
de théâtre.
Oh comme cela me tente ! Merci pour ton billet.
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