dimanche 12 novembre 2017

De l’ardeur



De l’ardeur est un récit dot l’objet est Razan Zaitouneh, avocate syrienne, enlevée en 2013, et dont on a plus de nouvelles depuis.

De l’ardeur fait partie de ces ouvrages  "larmes à l’œil " dont il de bon ton de s’émouvoir Nous sommes à une époque où l’émotion prédomine ; c’est ainsi il faut terminer une lecture en pleurs, le ventre noué, les sanglots au bord des lèvres et la révolte en bandoulière Pour dire vrai, à l’entrée de l’hiver, alors que la lumière fait défaut, et que la déprime saisonnière pointe le bout de son nez et que novembre vous horripile, je n’ai pas envie d’une énième lecture émotion. Et puis alors qu’on entend matin, midi et soir, et ce depuis des mois, parler de la Syrie…et bien, en ce qui me concerne, j’en ai par-dessus la tête de la Syrie, comme des actualités en général.

Autrement dit, je n’étais pas dans les meilleures dispositions pour aborder ce livre ; et qu’il m’a rapidement et assez puissamment donné du fil à retordre ; Les interventions personnelles de l’auteur rendant l’ouvrage encore plus abscond pour ne pas dire indigeste.

Et pour être tout à fait honnête, je ne suis pas parvenue à m’intéresser à la jeune femme dont il était question dans le livre ; jeune femme dont je ne remets bien évidemment pas en cause les qualités et les  nobles combats.

La rencontre en l’ouvrage et sa lectrice ne s’est tout simplement pas faite. Ainsi va la vie….

Document  faisant partie de la sélection du jury de novembre pour le Grand prix des lectrices Elle 2018 .

De l’ardeur, de Justine Augier, aux éditions Actes-Sud (Septembre 2017, 320 pages) Prix Renaudot Essai 2017

Justine Augier est l’auteur de deux romans parus chez Stock (Son absence, 2008 et En règle avec la nuit, 2010). En 2013, Actes Sud publie son récit polyphonique Jérusalem, portraits. Son nouveau roman, Les idées noires est paru en avril 2015.
Après avoir passé cinq années à Jérusalem, et trois à New York, elle vit aujourd’hui à Beyrouth.

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