De
l’ardeur est un récit dot l’objet est Razan Zaitouneh, avocate syrienne,
enlevée en 2013, et dont on a plus de nouvelles depuis.
De
l’ardeur fait partie de ces ouvrages "larmes à l’œil "
dont il de bon ton de s’émouvoir Nous sommes à une époque où l’émotion
prédomine ; c’est ainsi il faut terminer une lecture en pleurs, le ventre
noué, les sanglots au bord des lèvres et la révolte en bandoulière Pour dire
vrai, à l’entrée de l’hiver, alors que la lumière fait défaut, et que la déprime
saisonnière pointe le bout de son nez et que novembre vous horripile, je n’ai
pas envie d’une énième lecture émotion. Et puis alors qu’on entend matin, midi
et soir, et ce depuis des mois, parler de la Syrie…et bien, en ce qui me
concerne, j’en ai par-dessus la tête de la Syrie, comme des actualités en
général.
Autrement
dit, je n’étais pas dans les meilleures dispositions pour aborder ce livre ;
et qu’il m’a rapidement et assez puissamment donné du fil à retordre ; Les
interventions personnelles de l’auteur rendant l’ouvrage encore plus abscond
pour ne pas dire indigeste.
Et
pour être tout à fait honnête, je ne suis pas parvenue à m’intéresser à la
jeune femme dont il était question dans le livre ; jeune femme dont je ne
remets bien évidemment pas en cause les qualités et les nobles combats.
La
rencontre en l’ouvrage et sa lectrice ne s’est tout simplement pas faite. Ainsi
va la vie….
Document faisant partie de la sélection du jury de
novembre pour le Grand prix des
lectrices Elle 2018 .
De
l’ardeur, de Justine Augier, aux éditions Actes-Sud (Septembre 2017, 320 pages)
Prix Renaudot Essai 2017
Justine
Augier est
l’auteur de deux romans parus chez Stock (Son absence, 2008 et En règle avec la
nuit, 2010). En 2013, Actes Sud publie son récit polyphonique Jérusalem,
portraits. Son nouveau roman, Les idées noires est paru en avril 2015.
Après
avoir passé cinq années à Jérusalem, et trois à New York, elle vit aujourd’hui
à Beyrouth.
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