Il
était une fois, un volcan qui s’effondre dans l’océan provoquant un raz de
marée géant inondant une bonne partie de la terre…Ne survivent que celles et
ceux suffisamment en hauteur . Madie, Pata et leurs neuf enfants semblent seuls
au dans ce monde entouré d’eau, dans une maison qui ne tient plus debout,
grignotée chaque jour un peu plus par la mer qui gagne du terrain. Il va
falloir partir. Seulement, dans la vieille barque rafistolée, il n’y aura pas
de la place pour tout le monde. Il faudra choisir qui partira….
Après
la vague est l’histoire d’une errance vue sous deux angles différents, et d’un
après l’errance.
Sandrine
Collette instaure d’emblée une tension palpable dans un univers familial
solidaire, joyeux et où la fantaisie de l’enfance à toute sa place. On s’attache
véritablement à cette fratrie, et surtout les trois plus vulnérables, qui à mes
yeux sont les plus soudés, les plus inventifs, et les plus tenaces.
Ce
qui frappe c’est avant tout le côté lapidaire du style ; les phrases sont
taillées au cordeau. Tout cela donne à l’ensemble le caractère de fin du monde
tempéré par des personnages qui n’ont pas du tout envie de se laisser abattre,
et dont l’humanité laisse toujours planer une petite lumière ; parce qu’au
fond il faut toujours y croire…
Chaque
roman de Sandrine Collette est une nouvelle aventure ; Bien que restant
dans genre angoissant, elle se
renouvelle pour nous bluffer à nouveau. Cette fois encore, je suis sous le charme.
Juste
après la vague, Sandrine Collette chez Denoël (Janvier 2018, 300 pages)
Sandrine
Collette
passe un bac littéraire puis un master en philosophie et un doctorat en science
politique.
Elle
devient chargée de cours à l'Université de Nanterre, travaille à mi-temps comme
consultante dans un bureau de conseil en ressources humaines et restaure des
maisons en Champagne puis dans le Morvan.
Elle
décide de composer une fiction et adresse son manuscrit aux éditions Denoël. Il
s’agit "Des nœuds d'acier", publié en 2013.Suivront " Un vent de cendres"," Six fourmis blanches"," Il reste la poussière",
et " Les larmes noires sur la terre" .
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