lundi 28 mai 2018

Les blessures invisibles


Le roman démarre un peu bizarrement… Tommy un adolescent, rend visite à sa mère qui est en prison. Il sait qu’elle va mourir. C’est la dernière fois qu’il la voit…

Remontons le temps, avec le même Tommy, petit garçon que nous suivons alors, qu’il vit au domicile familial dans la campagne anglaise. Diane, est plus âgée, et comédienne. Tommy rêve de de cinéma, de grandes épopées, alors qu’il est  "incarcéré" dans un pensionnat dont l’Angleterre des années 50 a le secret. Il ne s’y plait pas, se sent abandonné, et surtout sert de souffre-douleur de ses petits camarades. Diane s’envole pour Hollywood en emportant Tommy avec elle et son nouveau copain…

En dire d’avantage déflorerait une histoire construite  en alternant les différentes époques et dont il faut préserver les ombres et les non-dits. Car dans ce roman, il est beaucoup question de non-dits, de mensonges qui accumulés finissent par  fragiliser définitivement la vie d’un homme.

Aux mensonges de la vie s’ajoutent les paillettes et les mirages du monde cinématographique. Hollywood est à son zénith dans les années 50. Si l’endroit brille, l’envers du décor est nettement moins reluisant. De tout cela Tommy va être imprégné, parfois pour le meilleur, mais nettement plus pour le pire, et va aussi se répande aux générations suivantes.

Et même si au fond, ce roman n’a sans doute pas une grande profondeur, il n’en reste pas moins plaisant à lire de par sa construction, et les thèmes qu’il aborde. Une lecture détente comme on peut les apprécier de temps en temps .

Les blessures invisibles de Nicholas Evans, traduit de l’anglais par Nathalie Cunnington, chez Albin Michel (Février 2012, 400 pages), disponible en poche chez Pocket (Juin 2013, 450 pages)

Nicholas Evans est un journaliste, écrivain et scénariste britannique né en 1950.


Diplômé de droit à l'université d'Oxford, majeur de sa promotion, il s'oriente vers le journalisme. Là il se spécialise sur l'Amérique et les États-Unis.

Passionné par le théâtre découvert à l'université, il se lance au début des années quatre vingt dans la production de documentaires sur des auteurs et des réalisateurs.
Face au succès rencontré et encouragé par ses succès, il se lance dans l'écriture et la production de film et téléfilm.

En 1993, il rencontre dans le sud de l'Angleterre un maréchal-ferrant qui lui raconte l'histoire des hommes qui parlent à l'oreille des chevaux pour les calmer. Nicolas Evans décide aussitôt d'en faire un livre qui deviendra un véritable best-seller à travers le monde : The Horse Whisperer (L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux)(1995).

Robert Redford en fait l'adaptation cinématographique trois ans plus tard aidé de Nicolas Evans au scénario.

Suivront "Le cercle des loups" 1998, "Le coeur des flammes" 2001, "La ligne de partage" 2005, "Les blessures invisibles " en 2012. Le succès est au rendez-vous.

1 commentaire:

  1. Il ne me tente pas plus que ça, mais je suis contente que tu aies passé un bon moment !

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