Nithap
est malade et âgé, il rend visite à son fils, bien installé dans sa vie aux USA
avec femme, enfants, amis…Nithap est camerounais, et fut dans sa jeunesse
infirmier-médecin. Confronté, à la guerre civile camerounaise, juste après l’indépendance
du pays, ce sont les souvenirs de cette vie qui reviennent et dont il est
question, ici dans ce roman.
Si
la première moitié de cet ouvrage m’a semblé relativement accessible, la
seconde m’est vite apparu comme lourde et assez indigeste. Je ne remets ici pas
en cause le style du livre, mais plutôt la construction qui le rend de plus en
plus nébuleux.
De
plus, les personnages ont presque tous des appellations multiples ; ce qui
m’a, avec de la période historique particulière et compliquée, donné une
impression de flou relativement désagréable.
J’ai
finalement assez peu apprécié ce roman ; ce qui me confirme la relation "
un peu spéciale" car inégale, que j’entretiens avec la littérature africaine dont je
peine à intégrer les subtilités et les spécificités culturelles.
Je
remercie les éditions JC Lattès et Netgalley
pour ‘avoir permis de découvrir en avant- première ce roman.
Empreintes
du crabe de Patrice Ngarang, chez JC Lattès (Août 2018, 400 pages)
Patrice
Nganang
est un écrivain né en 1970 à Yaoundé, au Cameroun. Patrice Nganang enseigne la
théorie littéraire à l'Université d'État de New York.
Son
livre "Temps de chien" publié en 1999 a recu le prix Marguerite
Yourcenar en 2002 et le Grand prix de la littérature d’Afrique noire en 2003
Mont
Plaisant publié en 2011 a reçu la mention spéciale du Jury, Prix des cinq
continents de la Francophonie en 2011
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire