Une
silhouette masculine dominant deux autres silhouette….la couverture de ce roman
donne le ton, et ne laisse guère espérer de positif….
Un père
embarque manu-militari ses deux garçons, suite au divorce houleux d’avec leur
mère. Du Kansas, ils gagnent le Nouveau Mexique pour redémarrer une autre vie,
lin d’une mère que l’on accable.
A priori,
rien d’anormal…sauf que la situation de dégrade rapidement et gravement. Le
père sombre dans la drogue, les mauvaises fréquentations, la violence laissant
deux frères livrés à eux-mêmes et forcés d’endosser des responsabilités d’adultes
alors qu’ils ne sont que des adolescents.
Ce roman,
le premier publié de l’auteur, s’installe très vite dans une ambiance plombée, suffocante.
Il invite le lecteur à rester sur ses gardes, à rester en retrait, derrière l’un
des fils qui en est le narrateur à attendre un épilogue qu’il devine
dramatique.
Sauf que qu’à
mon grand désarroi, la fin tombe à plat. Avec un début presque idyllique, suivi
d’une montée en puissance trop brutale pour être vraie, le tout s’achève assez
bizarrement.
Le tout n’est
pas désagréable à lire, mais n’incite guère à l’implication. Une lecture en
demi-teinte qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Lecture en partenariat
avec les éditions Fayard et Netgalley
Comme
un seul homme de Daniel Magariel, traduit de l’américain par Nicolas Richard,
chez Fayard (Août 2018, 190 pages)
Originaire
de Kansas City, Daniel Magariel est diplômé de l’Université de Columbia
et de l’Université de Syracuse, où il a notamment étudié la littérature auprès
de l’écrivain George Saunders. Daniel Magariel vit désormais à New York. Comme
un seul homme est son premier roman.
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