Sur
les freeways de l’ouest américain, un père et sa fille roulent, pour rouler.
Français tous les deux, le père est séparé de sa femme qu’il a suivi pour des
raisons professionnelles alors que lui est un musicien un peu en manque d’inspiration
ces temps-ci. Romy, l’adolescente est mal dans sa peau, ne sait plus trop où
elle en est.
Ces
escapades au gré des lieux et des rencontres humaines sont faites pour, si ce n’est
la remettre d’aplomb, le remettre dans la vie tout simplement.
Ce
texte est incontestablement bien écrit (en tout cas me parait bien écrit, à
défaut de pouvoir donner le moindre élément objectif de ce que doit être une
belle écriture). Il y a du rythme. Et pourtant je sors assez mitigée de cette
lecture. J’ai toujours du mal avec les textes sans histoire, en tout cas avec
les textes où le scénario semble secondaire par rapport au reste. Que puis-je
retenir de cette lecture ? En toute objectivité, pas grand –chose ;
parce qu’il ne correspond pas tout à fait à ce que j’aime lire, et à ce qui me
fait vibrer.
Mais
à n’en pas douter, ce livre trouvera son public.
Je
remercie Nettgalley et les éditions Allary pour m’avoir donné l’occasion de le
lire en avant-première.
Le
silence du moteur d’Olivier Lebé aux éditions Allary (Août 2018, 200 pages)
Olivier
Lebé
a été musicien et compositeur ; il se consacre désormais à l’écriture. Après
plusieurs années à Los Angeles, il vit à Paris. Son roman, Repulse Bay, a reçu
le Prix du premier roman 2013.
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