lundi 17 septembre 2018

Sergent papa


Mathieu est un comédien un peu égaré, plus vraiment dans le circuit. Il s’est aussi éloigné de son fils Antoine qui s’est engagé dans une carrière musicale ; il appartient à un trio de rock qui commence à percer.
Père et fils ne se comprennent pas, ne se côtoient pas. Mais à la faveur d’une tournée au Maroc, Antoine tente un rapprochement avec le père. Entre la culpabilité inavouée et l’admiration refoulée, il va être difficile pour chacun de faire sa part de chemin vers l’autre.

Si le sujet m’avait semblé au départ intéressant, je reste cependant assez dubitative sur la manière dont il  été traité ; pas de façon à rentrer de plein fouet dans le vif du sujet. Si bien que même avec les personnages, on reste toujours en marge.
Le roman est plaisant à lire, mais pas vraiment ébouriffant.

Je remercie les éditions Calmann-Lévy et Netgalley m’avoir donné l’opportunité de lire cet ouvrage.

Sergent papa de Marc Citti, chez Calmann-Lévy (Août 2018,160 pages)


Marc Citti est un acteur, comédien, auteur, compositeur et interprète français.
Il intègre à dix-huit ans l’école de comédiens de Patrice Chéreau, et joue notamment sous sa direction Platonov en 1987 et Hamlet en 1988. Fort de nombreuses et riches expériences théâtrales, il a joué sous la direction de Luc Bondy, Didier Long ou encore Jorge Lavelli.
Il a écrit Le temps des suricates mis en scène par Benjamin Bellecour en 2014 au Théâtre des Béliers Parisiens – et qui sera repris au festival Off d’Avignon 2015.
Il a tourné plusieurs films sous la direction de Chéreau (Hôtel de France en 1987 et La Reine Margot en 1994), de Jacques Audiard (Regarde les hommes tomber en 1994) et plus récemment, en 2013, La pièce manquante de Nicolas Birkenstock.




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