Je
retrouve Santiago, non sans un certain plaisir, après un long moment loin de
lui ; sa seconde aventure m’a échappé !
Pas
très en forme Santiago ! Sa compagne le quitte, il n’est pas vraiment bien
vu par ses collègues flics, pour couronner le tout il a un peu accélérer son
beau-père à passer à trépas.
La
ville de Santiago regorge de trafiquant, les problèmes sociaux liés à la
mondialisation et l’immigration sont à l’origine de nouvelles violences, de
rejet.
Santiago
n’est pas ce qu’on appelle un flic intègre, toujours borderline, la coke à
portée de main, la conscience malmenée par son geste.
Santiago
commet sans doute la faute de trop en mettant dans sa poche un gros paquet de
poudre blanche. Un geste qui ne va pas tarder à lui revenir en boomerang
Ce
roman est plus lent à s’installer que le premier. Il s’inscrit également bien
au-delà de la propre personne de Santiago.
Ici
point de rédemption, point de lumière possible ; c’est noir de chez noir !
Il
me reste à trouver un peu de temps pour Tant de chiens que je n’ai pas encore
lu…
Merci
aux éditions Asphalte et la masse critique Babélio pour l’envoi de ce livre.
La
légende de Santiago de Boris Quercia, traduit de l’espagnol par Isabel Sikloki
chez Asphalte (Octobre 2018, 250 pages)
Boris
Quercia est né à Santiago du Chili. Il est connu dans son pays en tant que
cinéaste aux multiples facettes : acteur, réalisateur, scénariste, producteur…
Il travaille sur une série télévisée très populaire au Chili, Los 80. Mais son
jardin secret est l’écriture de polars. Les Rues de Santiago, son premier
livre, est paru chez Asphalte début 2014 et met en scène le flic Santiago
Quiñones. On retrouve ce dernier dans son roman suivant, Tant de chiens, qui a remporté
le Grand Prix de littérature policière 2016.
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