Finaliste
du Pulitzer, encensé par la blogosphère et la presse littéraire, ce livre avait
tout pour me plaire.
Nous
suivons l’aventure d’un jeune suédois, qui embarqué avec son frère pour
atteindre ensemble la côte est des Etats –Unis, se retrouve finalement seul en
Californie, à la faveur d’une erreur à l’embarquement…
Qu’à
cela ne tienne, notre jeune et courageux suédois, se donne pour objectif de
retrouver son frère là où il est censé être. Un chemin à contre -courant ;
une succession de rencontres, d’aventures, d’expériences qui visiblement en a
réjoui plus d’uns … et qui pour ma part m’a comblé……d’ennui !
J’aurai
cependant bien essayé d’en venir à bout, luttant contre l’envie irrépressible
de faire la sieste, de vaquer à d’autres occupations, boire, manger,
téléphoner, ranger….Bref, rien n’y fait ce livre ne me captive pas le moins du
monde. Ce livre ne cesse de me tomber des mains.
Je
n’ai rien à lui reprocher, si ce n’est l’ennui éprouvé par un rythme lent et un
manque de dynamisme (pour moi en tout cas) à un moment où pour retenir mon
attention j’en ai particulièrement besoin.
Un
livre qui n’était pas pour moi à ce moment précis, mais qui dans d’autres
circonstances aurait sans doute pu me séduire davantage.
J’ai lu ce titre dans le cadre des Matchs de
la Rentrée Littéraire de Rakuten ( #mrl18)
Au
loin de Hernan Diaz, traduit de l’américain par Christine Barbaste aux éditions
Delcourt ( Août 2018, 336 pages)
Hernan
Diaz, auteur américain né en Argentine est directeur adjoint de l'Institut
hispanique de l'Université Columbia.
En
2012, il a publié un essai, "Borges, between History and Eternity".
"Au
loin" (In the distance, 2017), son premier roman, a été finaliste du prix
Pulitzer et du Pen/Faulkner Award.
Après
avoir vécu en Suède et à Londres, il vit depuis vingt ans à New York.
Comme quoi... dix romans lus, dix ressentis différents. Ce roman m'a complètement séduite, j'ai été happée par le style, par l'histoire. Et tu as raison de souligner que ce livre aurait pu te plaire à un autre moment. Je crois que pour aimer un livre, il faut aussi des conditions extérieures au livre lui-même...
RépondreSupprimerJe vais quand même me laisser tenter !
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