mercredi 28 novembre 2018

Le festin des fauves


Un homme très influent trouve la mort alors qu’il est au centre d’une soirée libertine ultra chic….Je n’en dirai pas plus…

La scène inaugurale donne le ton de ce polar qui dès les premières pages me prendra dans ses rets, comme peu de livres y sont parvenus depuis  un bout de temps.

Mais que viennent faire un mystérieux justicier sorte de père la morale ce faisant appeler Judex, trois frères brésiliens à la recherches d’urnes précieuses, une maîtresse SM instrumentalisée, et qui instrumente à son tour, un vieillard antiquaire receleur et collectionneur morbide, et la DGSI ?
Pas évident, n’est-ce pas !!

En effet, les 500 pages de ce polar seront nécessaires à l’auteur pour développer son propos, car bien entendu, il va prendre un malin plaisir à nous emmener, nous perdre et plonger dans les arcanes du renseignement intérieur qui pourrait bien y laisser sa réputation face à ces sordides décès auxquels Rossi va devoir donner rapidement des réponses sous peine d’avoir de sérieux ennuis.

L’intrigue est parfaitement menée et dense. Les entrées sont suffisamment variées, les personnages nombreux et non caricaturaux pour donner une épaisseur à ce roman glaçant et redoutable à bien des égards. L’auteur a le souci du détail, sans jamais lasser son lecteur.

Le festin des fauves de Dominique Maisons, aux éditions de La Martinière (Novembre 2015,544 pages), disponible en poche chez Points (Octobre 2016,530 pages)


Dominique Maisons est auteur de roman policier.

Il a été éditeur de presse, traducteur de bande-dessinée, a travaillé 10 ans dans la musique, a coproduit un long métrage (un thriller franco-chinois, "L’œil du silence" ) ainsi que les DVD de "La Vie privée des animaux" de Patrick Bouchitey.

Son premier thriller, "Le psychopompe" (2010), a été couronné du Grand Prix VSD du polar 2011 (réédité chez Pocket sous le titre "Les Violeurs d’âme").

Son précédent roman, "Le festin des fauves", a été sélectionné pour le Prix Polar 2016 de Cognac.
En 2018, il publie "On se souvient du nom des assassins".

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