A
la fin du premier tome de cette ″saga‶ nous avions laissé la famille Langdon en
1952 lors des funérailles du père.
Nos
révolutions, est construit sur le même modèle ; à savoir que chaque chapitre
occupe une année de vie de cette famille au sens élargie du terme. De 1953 à
1986,
Jane
Smiley met en avant les seconde et troisième générations de cette famille éparpillée
aux quatre coins des États -Unis se retrouvant durant les moments forts.
Les
préoccupations ont changé ; les drames également. La guerre du Vietnam, la
guerre froide font que nous entendrons beaucoup parler de la CIA .
Chaque
membre épouse les maux de son temps, ou du moins les préoccupations de son
temps.
Sur
la forme, je me suis sentie un peu plus gênée que dans le premier tome. Faire
le pari de faire suivre les années et à chaque fois de mettre davantage
l’accent sur un personnage fait qu’il manque du liant à cette narration, qui au
demeurant est joliment traduit, et agréable à lire, et ce malgré quelques
longueurs. Il lui manque juste le côté addictif des sagas familiales.
Malgré
ces réserves, je lirai le dernier volet de cette trilogie, curieuse de
découvrir comment la jeunesse va appréhender les années à venir.
Nos
révolutions de Jane Smiley, traduit de l’américain par Carine Chichereau, chez
Rivages (Mai 2018, 650 pages)
Jane
Smiley
est femme de lettres américaine née en 1949. Elle a été professeur à
l'Université de l'Iowa.
Elle
est lauréate du Prix Pulitzer 1992 pour le roman
L'
Exploitation inspiré du Roi Lear de Shakespeare. Ce roman est adapté au cinéma
en 1998 sous le titre A Thousand Acres (Secrets), réalisé par Jocelyn Moorhouse
avec Michelle Pfeiffer et Jessica Lange.
Elle
vit actuellement à Carmel en Californie.
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