J’aime
voyager en lisant ; c’est peut-être pour cela que j’ai une petite
préférence pour la littérature d’ailleurs. Mais quand un auteur français sort
des problèmes franco-français et qu’il me porte ailleurs, et si possible très
loin, je ne dis jamais non !
Construit
selon deux points de vue, Un jardin en Australie nous mène au cœur du bush, des
mines et des esprits aborigènes.
Valérie
et son mari ont fui la France pour s’installer dans une maison qui fut
autrefois celle d’Ann ; une maison bordée d’un jardin auquel Valérie s’attache
à redonner son lustre d’antan. Ann, s’était en son temps pris de passion pour
les essences et les fleurs les plus variées.
Ann,
de l’au- delà observe et se souvient de ce qui fut sa vie …
Dans
ce court texte, il est surtout question de l’exil ; intérieur et par-delà
les mers.
Les
descriptions y sont intéressantes. J’ai aimé l’idée de concentrer les
personnages autour d’un jardin que l’on imagine aisément extraordinaire.
Si
j’ai aimé le voyage, le dépaysement, et le côté onirique de ce roman, il m’a
malgré tout laissé un peu sur ma faim. J’en espérait davantage de force et de
développement.
Un
grand merci aux éditions Grasset et Netgalley pour la lecture de cet ouvrage.
Un
jardin en Australie de Sylvie Tanette chez Grasset (Mars 2019,180 pages)
Sylvie
Tanette
est critique littéraire aux Inrocks et à la Radio suisse romande. Elle a publié
un premier roman, Amalia Albanesi, en 2011 (Mercure de France).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire