Ainsi prend fin cette sage
familiale entamée avec ‶Nos révolutions″… sans grande
nostalgie, pour être honnête.
De 1987 à 2019, couvrant ainsi un siècle, et
en anticipant les dernières années puisque publié avant, Jane Smiley s’attache
à nous montrer cette famille traversant les dernières crises ; le 11 septembre,
la crise financière ; mais également les interrogations environnementales
qui se font de plus en plus présentes. Le glyphosate fait ainsi une entrée remarquée…
La famille se fait de plus en plus étoffée,
est dispersée aux quatre coins du pays ; les rivalités s’affirment de plus
en plus.
Je terminais mon avis à propos du tome2 de la
façon suivante :
″ Malgré
ces réserves, je lirai le dernier volet de cette trilogie, curieuse de
découvrir comment la jeunesse va appréhender les années à venir. ‶
Force
est de constater que je n’ai pas vraiment perçu chez l’auteur de mise en avant de
la nouvelle génération ni de sa manière de s’approprier le monde.
Les
réserves sont toujours là et plus pesantes pour moi : longueurs, un
souffle romanesque qui manque de part les choix narratifs de l’auteur.
Sans
doute aurait-elle gagné à alléger un peu et à trouver des moyens de relancer l’intérêt
du lecteur qui baille un peu, et s’ennuie davantage dans troisième tome (en
tout cas, tel est mon ressenti).
Notre âge d’or de Jane Smiley, traduit de l’américain par
Carine Chichereau, chez Rivages (Mars 2019 ;620 pages)
Jane Smiley est femme de lettres américaine née en
1949. Elle a été professeur à l'Université de l'Iowa.
Elle est lauréate du Prix Pulitzer 1992 pour le roman
L' Exploitation inspiré du Roi Lear de Shakespeare. Ce
roman est adapté au cinéma en 1998 sous le titre A Thousand Acres (Secrets),
réalisé par Jocelyn Moorhouse avec Michelle Pfeiffer et Jessica Lange.
Elle vit actuellement à Carmel en Californie.
Forcément, avec la multitude de personnages, ça s'éparpille un peu
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