Ce doit être le grand
pow-wow d’Oakland, autrement dit un grand rassemblement amérindien.
Tommy Orange s’attarde sur
douze personnages qui partagent cette culture indienne pour le pire et le
meilleur, mais surtout pour le pire. Ils sont toutes et tous douloureusement
marqués des fléaux d’une Amérique moderne, mais eux, bien plus que les autres.
A la fois dans, et en dehors de la communauté, ils semblent tous voués à
attirer davantage que les autres les malheurs et la violence ; ils cherchent
avant tout à s’intégrer.
Si le fond avait tout pour
me promettre une agréable lecture, c’est la forme qui m’a le plus déroutée.
Roman choral, où se
succèdent nos douze personnages, et même si un fil d’Ariane semble se découvrir
au fil des pages, cette succession de points de vue m’a donné l’impression ″d’apparentes nouvelles″ ; sensation se faisant plus prégnante à
mi-parcours me rendant plus pénible par manque de fluidité ma lecture.
Il m’a manqué le liant et
la fluidité que j’attends d’un roman, fusse-t-il choral; d'autres romans de ce type ne m'ont pas posé laissé cette impression de "nouvelles"...
Difficile donc pour moi de
déterminer si j’ai oui, ou non apprécié ce roman, dont la construction ne m’a
pas convaincue.
Un grand merci aux
éditions Albin Michel pour l’envoi de ce livre avec le PicaboRiverBook.
Ici n’est plus ici de
Tommy Orange, traduit de l’américain par Stéphane Roques chez Albin Michel
(Août 2019, 340 pages)
Tommy Orange (né à Oakland, Californie EN 1982° appartient à la
tribu des Cheyennes du Sud de l'Oklahoma, mais il né et a grandi à Oakland, en
Californie.
Il est diplômé d'un MFA en
écriture créative de l’Institute of American Indian Arts, où il a eu comme
professeurs Sherman Alexie et Joseph Boyden.
Il a fait sensation sur la
scène littéraire américaine avec son premier roman "Ici n'est plus
ici" ("There There", 2018), lauréat du prix John Leonard 2018 de
National Book Critics Circle.
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