vendredi 23 août 2019

Ici n'est plus ici


Ce doit être le grand pow-wow d’Oakland, autrement dit un grand rassemblement amérindien.
Tommy Orange s’attarde sur douze personnages qui partagent cette culture indienne pour le pire et le meilleur, mais surtout pour le pire. Ils sont toutes et tous douloureusement marqués des fléaux d’une Amérique moderne, mais eux, bien plus que les autres. A la fois dans, et en dehors de la communauté, ils semblent tous voués à attirer davantage que les autres les malheurs et la violence ; ils cherchent avant tout à s’intégrer.
Si le fond avait tout pour me promettre une agréable lecture, c’est la forme qui m’a le plus déroutée.
Roman choral, où se succèdent nos douze personnages, et même si un fil d’Ariane semble se découvrir au fil des pages, cette succession de points de vue m’a donné l’impression d’apparentes nouvelles ; sensation se faisant plus prégnante à mi-parcours me rendant plus pénible par manque de fluidité ma lecture.
Il m’a manqué le liant et la fluidité que j’attends d’un roman, fusse-t-il choral; d'autres romans de ce type ne m'ont pas posé laissé cette impression de "nouvelles"...

Difficile donc pour moi de déterminer si j’ai oui, ou non apprécié ce roman, dont la construction ne m’a pas convaincue.

Un grand merci aux éditions Albin Michel pour l’envoi de ce livre avec le PicaboRiverBook.

Ici n’est plus ici de Tommy Orange, traduit de l’américain par Stéphane Roques chez Albin Michel (Août 2019, 340 pages)


Tommy Orange (né à Oakland, Californie EN 1982° appartient à la tribu des Cheyennes du Sud de l'Oklahoma, mais il né et a grandi à Oakland, en Californie.

Il est diplômé d'un MFA en écriture créative de l’Institute of American Indian Arts, où il a eu comme professeurs Sherman Alexie et Joseph Boyden.

Il a fait sensation sur la scène littéraire américaine avec son premier roman "Ici n'est plus ici" ("There There", 2018), lauréat du prix John Leonard 2018 de National Book Critics Circle.




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