mercredi 16 octobre 2019

Les amazones (Mille femmes blanches, tome 3)


Il n’est pas forcément évidemment de reprendre le fil d’une trilogie débutée en 2000. Pour ma part, c’est en 2012 que j’ai fait connaissance avec May Dodd, jeune femme issue d’un milieu aisé, rebelle, libre et qui préférât se marier chez les Indiens plutôt que de croupir en asile psychiatrique. Quatre années plus tard, nous retrouvions May dans la vengeance des mères ainsi que Susan, Molly, Matha, Gertie….
Voici donc, le dernier volet de cette trilogie et ces mêmes femmes prêtes à livrer l’ultime bataille pour conserver leur liberté, leur mode de vie, leurs coutumes, leur histoire.
Jim Fergus choisit une narration indirecte sous forme de carnets, alternant les points de vue de May, Molly, et en y instillant un peu de modernité par la voix de leurs descendants.

Jim Fergus prend résolument le parti du peuple indien qui a payé un très lourd tribut à la création des USA. De génération en génération, ce peuple se bat et lutte pour sa survie, et ses droits.

Jim Fergus fait le portrait de femmes de caractère, de véritables guerrières n’hésitant pas à tourner le dos à leur milieu d’origine pour honorer ce peuple amérindien que Jim Fergus regarde avec tendresse et respect.

Il m’a fallu un peu de temps pour me remettre l’esprit dans cette histoire et rassembler les souvenirs de mes lectures antérieures. L’espacement entre les différents tomes fait qu’il est difficile de rester dans l’univers.

Un grand merci aux éditions du cherche-midi et au Picabo River Book pour la lecture de ce livre.

Les amazones de Jim Fergus, traduit de l’américain par Jean-Luc Piningre, aux éditions du Cherche-midi (Septembre 2019,370pages)


Jim Fergus est un écrivain américain né à Chicago en 1950.

Né d'une mère française et d'un père américain, il se passionne dès l'enfance pour la culture Cheyenne alors qu'il visite l'ouest du pays en voiture avec son père pendant l'été. Ses parents décèdent alors qu'il a 16 ans et il part vivre dans le Colorado où il poursuit ses études.

Il vivra ensuite en Floride où il est professeur de tennis avant de revenir dans le Colorado en 1980. Il s'installe dans la petite ville de Rand, qui compte treize habitants, pour se consacrer exclusivement à l'écriture.

Il publie en tant que journaliste de nombreux articles, essais ou interviews dans la presse magazine et collabore à des journaux.

Son premier livre, "Espaces sauvages" ("A Hunter's Road"), mémoire de voyage et de sport, paraît en 1992.

Son premier roman, "Mille femmes blanches" ("One Thousand White Women"), l'histoire de femmes blanches livrées aux Indiens par le gouvernement américain pour partager leur vie, est publié aux États-Unis en 1998 et rencontre le succès.

Il a sillonné seul avec ses chiens le Middle West, pendant plusieurs mois, sur les pistes des Cheyennes, afin d'écrire ce livre.

En 1999, il publie "Mon Amérique" ("The Sporting Road"), où il raconte six années de "pérégrinations par monts et par vaux" à travers les États-Unis.

Son second roman "La fille sauvage" ("The Wild Girl", 2005) raconte cette fois l'histoire d'une Apache enlevée à sa tribu en 1932.

Avec son roman "Marie-Blanche" (2011), Jim Fergus dévoile l'histoire de sa propre famille à travers celles de sa mère et de sa grand-mère et son ascendance française par les femmes issues de la famille Trumet de Fontarce.

Il a ensuite publié "Chrysis" ("The Memory of love", 2013), l'histoire (authentique) d'une jeune peintre Gabrielle Jungbluth dans le Montparnasse des années vingt.

En 2016, il publie "La vengeance des mères" ("The Vengeance of Mothers"), qui fait suite au premier ouvrage de l'auteur, "Mille femmes blanches", paru dix-huit ans plus tôt. Avec "Les Amazones" (2019), Jim Fergus achève la trilogie.


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