Je
suis un peu fâchée avec les classiques, et de plus je suis totalement novice en
littérature victorienne. Nord et sud était, sans doute une première, ou du
moins une redécouverte du genre. L’essai est transformé ; j’ai donc ainsi
ouvert la porte à d’autres auteurs de l’époque !
Nord
et sud est la rencontre de deux mondes, deux milieux, deux éducations, deux
régions, d’un homme et d’une femme que tout oppose. Mais parfois les contraires
finissent par se trouver ….
Margaret
Hale est fille de pasteur. Elle habite un paisible hameau dans la campagne du
sud de l’Angleterre. Parce que le père, probablement en délicatesse avec sa foi,
décide subitement de tout abandonner et de migrer vers le nord, région industrielle polluée et
secouée par les luttes ouvrières, la vie de la famille Hale va radicalement
changer.
Ce
roman a la saveur des choses anciennes. C’est d’abord la rencontre d’un style, d’une
écriture qui, avec le temps a su me séduire.
C’est
aussi la rencontre avec un univers social et des codes comportementaux que je
connaissais assez mal, en tout cas avec lesquels je n’ai jamais pris le temps
de ma familiariser, et qui finalement m’ont beaucoup intéressée.
Tous
les personnages n’inspirent pas la sympathie, mais tous intriguent jusque dans
leur rigidité.
Ce
livre si éloigné de mes choix habituels, que j’avais acheté presque par hasard,
et que je craignais d’aborder, fût pour moi une très bonne surprise. Il m’a
même donné envie de revenir vers d’autres auteurs de cette époque.
Nord
et sud d’Elizabeth Gazkell, traduit de l’anglais ,préfacé et annoté par Françoise du Sorbier( première parution en
1854, et première traduction française chez Fayard en 2005). Lu en édition de
poche chez Points, 700 pages)
Elizabeth
Gaskell,
née Cleghorn, est une romancière britannique.
Elle
naît Elizabeth Cleghorn Stevenson au 93 Cheyne Walk, à Chelsea le 29 septembre
1810. Sa mère, Eliza Holland, appartient à une famille influente du West
Midlands qui est liée à d'autres familles unitariennes connues, comme les
Wedgwood (porcelaine) et les Darwin (naturaliste), mais elle meurt quand
Elizabeth est enfant. Son père, William Stevenson (1772-1829), était ministre
unitarien à Manchester mais a abandonné la vie religieuse en 1792.
Successivement fermier, éditeur, écrivain, il se fixe finalement à Londres en
1806 où il a la charge des Archives du Trésor (Keeper of the Records of the
Treasury) ; il se remarie après la mort d'Eliza, en 1814.
Elle
passe l'essentiel de son enfance dans le Cheshire, où elle vit avec la sœur de
sa mère. Elle est envoyée à douze ans à l'école des sœurs Byerley d'abord à
Barford puis à Stratford-on-Avon à partir de 1824, où elle apprend le latin, le
français et l'italien.
En
1828, elle retourne chez son père à Londres , à la disparition de son frère
John Stevenson, mais s'entend mal avec sa belle-mère, une sœur du peintre de
miniatures écossais William John Thomson qui peint son portrait. En 1829, date
de la mort de son père, elle retourne à Knutsford. Elle a également séjourné un
temps à Newcastle upon Tyne chez le révérend William Turner (un unitarien, lui
aussi) et à Édimbourg en 1831.
Je garde un bon souvenir de ce roman. Je ne suis pas non plus une spécialiste de la littérature victorienne, mais j'ai de très bon souvenirs de lecture.
RépondreSupprimerC'est l'un de mes classiques préférés ! J'en ai également adoré l'adaptation TV.
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