Suite et fin de ma découverte de la vie de cette incroyable aventurière, féministe avant l’heure que fut Alexandra David-Neel.
A la mort de l’exploratrice, Marie-Madeleine, qui fût sa secrétaire, sa confidente, l’assistante de ses vieux jours et son exécutrice testamentaire, s’attache à faire connaître Alexandra et se charge de la gestion de son héritage moral et spirituel.
Parce qu’elle manque cruellement de moyen (ceux d’Alexandra ayant été légués à la Ville de Digne), Marie-Madeleine s’attaque à la correspondance de l’exploratrice qu’elle étudie, remet au propre et fait éditer.
Ce n’est que bien plus tard, qu’elle sera en mesure de se rendre en Inde, et d’accomplir les dernières volontés : répandre ses cendres dans le Gange.
C’est l’occasion pour Marie-Madeleine de se remémorer de nombreuses anecdotes qui ont constitué ses années avec Alexandra David-Neel ; de faire encore des découvertes et in fine d’accomplir l’acte sans doute le plus symbolique que celui de rendre une statuette à son pays d’origine.
Comme les précédents opus, j’ai beaucoup aimé des deux (derniers ?) volumes que j’ai lus à la suite et d’une traite. J’ai apprécié l’esthétique du graphisme, différent selon que l’on se situe dans le présent, ou dans les méandres des souvenirs.
L’évocation de la vie d’Alexandra David-Neel m’a semblé très réussie, sans redondances d’un volume à l’autre ; lesquels se complètent fort bien. J’ai bien envie de me pencher sur les souvenirs personnels de l’exploratrice, dont chacun s’accorde à dire qu’elle fût une pionnière dans son domaine, et qu’elle a grandement contribué à faire connaître le Bouddhisme en France.
Une Vie avec Alexandra David-Neel, tome 3 et 4 de Fred Campoy & Mathieu Blanchot chez Bamboo éditions (Août 2018, et juin 2020 ; 80 et 96 pages)
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