C’est uniquement par pure curiosité que je me suis aventurée vers ce diptyque (qui en réalité est un triptyque dont le dernier volet paraitra plus tard), récit autobiographique libre d’une auteure sud-africaine dont je ne connaissais absolument rien.
Les deux volumes sont relativement courts, mais d’une densité littéraire certaine dont le fil conducteur est l’origine de sa vocation d’écrivain puis ses débuts en écriture.
Deborah Levy est née, blanche, en Afrique du Sud au temps de l’appartheid, alors que son père est un fervent militant de l’ANC. Cela forge très tôt sa conscience, son engagement humaniste.
Le premier volume est principalement consacré à son enfance jusqu’à son arrivée en exil en Grande Bretagne alors qu’elle est adolescente. Il s’agit d’un récit assez distancié, parce que Déborah pose ses mots alors qu’elle est à Majorque pour remettre un peu d’ordre dans sa vie.
Le second volume, montre l’auteur, divorcée, mère de famille, en perpétuelle bataille pour se maintenir à flot économiquement, et percer dans la vie littéraire.
Si j’ai pris plaisir à lire le premier volet et que son contenu m’a réellement intéressé, je reste assez dubitative en ce qui concerne le second que j’ai trouvé nettement plus nébuleux, et donc moins captivant, selon moi bien entendu.
Fort heureusement les deux volumes sont assez courts ; un second volume plus conséquent m’aurait sans aucun doute davantage découragé faute de pouvoir y trouver une certaine logique et d’y donner un sens suffisamment cartésien.
Contente de les avoir lus, mais pas vraiment motivée pour découvrir l’œuvre romanesque de l’auteur, tel est mon sentiment à l’issue de la lecture de ces deux opus. En ce qui concerne le troisième et dernier, je verrai au moment venu !
Ce que je ne veux pas savoir-Le coût de la vie de Deborah Levy, traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Celine Leroy aux éditions du Sous-sol (Aout 2020 140 et 160 pages) Prix Fémina Etranger 2020.
Dramaturge, poétesse et romancière anglaise, Deborah Levy est l’autrice de trois romans remarqués, dont le dernier the Man Who Saw Everything a été finaliste du Man Booker Prize. L’œuvre de Deborah Levy est marquée par un vaste projet de trilogie autobiographique qu’elle nomme living autobiography.
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