vendredi 26 mars 2021

L'appel du cacatoès noir


 Comme l’indique l’éditeur sur son site web, Marchialy ne publie que de la non fiction. Autrement dit, l’histoire de Mr Danalis est une histoire vraie ; c’est son histoire.

Alors qu’adulte il reprend des études, et notamment des cours de littérature aborigène, John Danalis révèle que sa famille est en possession d’un crane aborigène en même temps qu’il prend conscience de ‶l’erreur″ dont il prend à son compte la responsabilité.

Dès lors, il n’a de cesse de rapatrier cette relique au sein de sa communauté afin qu’elle puisse d’une part retrouver sa terre, et y être inhumée selon la coutume.

Cette histoire est donc le récit d’une quête, celle consistant à retrouver à quelle tribu appartient ce crâne ; puis celui du retour parmi les siens du crâne au cours d’une cérémonie rituelle dont on va suivre le déroulement.

Si j’ai été facilement été happée par le début de cette histoire, si j’ai apprécié d’en savoir un peu plus sur le monde aborigène (car les us et coutumes sont bien abordées), je dois avouer que j’aurais aimé davantage de profondeur, et surtout de nuances vis-à-vis de la question aborigène. Tout n’est pas noir, ou blanc, mais nettement plus contrasté ; et je ne l’ai pas perçu dans ce récit, au final assez banal pour un sujet original qui à mon sens méritait mieux.

Je ne l’ai pas lu avec déplaisir, mais en revanche, je ne pense pas en garder à l’avenir un souvenir impérissable.

Merci aux éditions Marchialy et Babélio pour la lecture de cet ouvrage dans le cadre de la masse critique !


L’appel du cacatoès noir de John Danalis, traduit de l’anglais (Australie) par Nadine Gassie, aux éditions Marchialy (Mars 12011, 330 pages)

 

 

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