C’est l’histoire de deux solitudes.
C’est l’histoire d’un amour, platonique, impossible ; l’histoire d’une amitié forte, d’une complicité.
Valentine Goby met en scène deux êtres dotés chacun d’une sensibilité à fleur de peau, quoique différente, qui se rejoignent dans le timbre suave du violoncelle.
Elle vient d’arriver à Paris pour enseigner l’anglais au conservatoire ; elle aime la musique.
Il est un violoncelliste talentueux, italien, autrefois chanteur lyrique. Derrière ses murs, elle l’écoute, son cœur palpite….
J’ai lu cet opus quasiment en apnée, presque d’une seule traite. J’ai été happée par l’extrême sensibilité qui se dégage de ce court, mais intense roman.
Non seulement il m’a conforté dans mon projet de relire une autre de ses romans, que j’avais à l’époque, sans doute injustement décrié, mais il me pousse également à poursuivre l’exploration de son œuvre.
La note sensible de Valentine Goby, chez Gallimard (180 pages, Août 2002), et Folio (240 pages, Mai 2004)
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